Les superficies agricoles irriguées à travers tout le territoire nationale ont atteint plus de 1,3 millions d’hectares jusqu’à à fin 2018 alors que ce chiffre ne dépassait pas les 164.000 hectares en 1962, ont affirmé lundi les ministres de l’Agriculture, Cherif Omari et des ressources en eau, Ali Hamam.
« L’objectif escompté est d’atteindre 2 millions d’hectares de superficies agricoles irriguées en vue d’assurer une abondance en matière de production agricole pour garantir la sécurité alimentaire », ont indiqué les deux ministres lors d’une rencontre d’évaluation et de concertation ayant regroupé les cadres des deux secteurs au siège du ministère de l’Agriculture dans le cadre de la coordination entre ces deux départements concernant les programmes conjoints relatif à l’irrigation agricole.
Après avoir suivi un exposé exhaustif sur les résultats réalisés par les secteurs de l’agriculture et des ressources en eaux en matière d’irrigation agricole, M. Omari a précisé que les superficies irriguées avaient attient jusqu’à fin 2018, plus de 1,3 millions d’hectares outre l’extension des superficies irriguées dotées de systèmes d’irrigation goutte-à-goutte, à 757.494 hectares à fin 2018.
A ce propos, il a fait savoir que toutes les mesures nécessaires avaient été prises pour doter les agriculteurs de ces équipements et matériels (assurer leur disponibilité sur le marché national) qui leur permettront de recourir aux systèmes économiseurs d’eau notamment dans certains filières essentielles comme la céréaliculture.
Ces systèmes économiseurs d’eau qui étaient réservés à certaines filières, seront élargies à d’autres filières « importantes » dont la culture de la pomme de terre, de la tomate et des arbres fruitiers en vue d’économiser l’eau et améliorer la production au niveau des superficies irriguées, a-t-il ajouté.
Le ministre a, également, indiqué que les secteurs de l’Agriculture et des Ressources en eaux œuvreraient ensemble à l’encadrement des producteurs afin de d’augmenter la production et la productivité, soulignant que son secteur collaborait actuellement avec celui des ressources en eaux en vue de « développer les équipements du système goutte-à-goutte pour l’utiliser dans le domaine agricole ».
Soulignant l’importance du programme de mise en valeur des terres par voie de concession, il a expliqué que l’objectif escompté était la promotion de l’investissement agricole et l’extension des superficies agricoles.