Abdelmadjid Benkaci, un des plus anciens des journalistes professionnels à la télévision nationale, continue de faire valoir le droit et le devoir d’assurer un service public digne de son nom. Il répond brièvement à quelques questions qui préoccupent le peuple.
Infodalger : les journalistes de la télévision nationale, sont au 13é sit-in pour revenir à la revendication légitime du droit et devoir. Qu’en est-il des réponses obtenues de la hiérarchie ?
Abdelmadjid Benkaci : Oui nous avons organisé notre 13 ème sit-in toujours avec la même détermination. Mais de l’autre côté aucune réaction, ni écouté. La nouvelle direction ne s’est toujours pas manifestée. Mais nous ne désespérons pas, nous attendons le temps qu’il faut. Bien sûr nous comptons adresser une demande d’audiences au nouveau Directeur général dans les jours qui viennent.
Vous avez osé d’aller jusqu’au bout de vos idées et revendications pour défendre votre métier de journalistes. N’est-ce pas une première dans le secteur de l’audiovisuel ?
Nous avons osé faire ce que d’autres n’ont pas fait c’est vrai. C’est une première dans les annales de la télévision publique. Mais je tiens à souligner que nous sommes sur une revendication strictement de liberté d’expression et de la presse. Nous voulons juste libérer la parole et faire un réel service public de télévision. Le reste de revendications socioprofessionnelles c’est une histoire. Pour le moment notre seul souci c’est l’exercice plein de notre métier de journaliste et gens de l’audiovisuel. Nous sommes tenus de rapporter les vérités.
N’y a-t-il pas un recul dans l’ouverture de la télévision par rapport aux premiers jours du mouvement du peuple ?
C’est même si au début de la révolution du peuple il y a eu un semblant d’ouverture avec Toufik. KHELLADI, aujourd’hui les choses ont réellement reculé… Le statu quo est là. Rien ne laisse entrevoir un changement en vue au niveau de la télévision nationale publique. Et cela nous inquiète et n’honore la profession. La censure bat son plein.
Amar CHEKAR
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