Un nombre important de cadres sportifs, expriment leurs inquiétudes et étonnement devant une décision qui limite et bloque les compétences sportif et luinguistiques en contradiction aux cursus en langue étrangères au vu de leur données scientifiques.
Suite à une publication le moins que l’on puisse dire des plus cinglante qui s’est passée au mois de juillet dernier, par le président du haut conseil islamique M. Bouabdellah Ghoulamallah, à l’encontre du ministre de la jeunesse et des sports, M.Sebgag Abderrezak. Le ministre de la jeunesse est du sport a fini par mettre en œuvre les recommandations de l’ex-ministre des affaires religieuse et ce, en initiant une circulaire datée du 21 Octobre 2021, obligeant ses structures sous tutelle, à adopter uniquement la langue nationale .
Pour rappel, le ministre de la jeunesse et sport, s’est déplacé à l’aéroport international Houari Boumediene en juillet dernier, afin de réceptionner les joueurs de la JS Kabylie, après une finale perdue à la coupe de la CAF. En marge de cet accueil, M. Abderrezak Sebgag, s’est adressé aux vice-Champions d’Afrique en langue étrangère, mais son attitude n’était pas du goût pour son ancien ministre des affaires religieuses Ghollamallah, quand il s’est éxprimé. « Le ministre des sports a accueilli l’équipe ayant perdu la coupe d’Afrique. Il leur a parlé en français. À première vue, cette langue lui a beaucoup manqué, car il ne l’a pas utilisée depuis longtemps », a écrit M. Bouabdellah Ghoulamallah sur sa page officielle. Un commentaire qui aurait à priori secoué l’ancien directeur de la coopération aux affaires religieuses, puisqu’il a fini par imposer cette recommandation au sein de son secteur.
Eu égard à cette instruction, plusieurs cadres sportifs, ont exprimé leur étonnement et plus particulièrement ceux ayant suivi des études aux écoles et les instituts sportifs, et qui rappelons-le, exposent leur cursus en langue étrangère au vu de leur données scientifiques, et notamment les journalistes sportifs francophones, qui n’ont guère toléré cette décision dont beaucoup refusent d’être converti à des illettrés au terme de longues années d’études en langue étrangère et qui est longtemps adoptée par l’ensemble des institutions nationales. Quant aux internautes, ont pour leur part rappelé au ministre de la jeunesse et des sports, que parmi les héros qui avaient réussi à instaurer la joie dans la société, à l’instar de Belmadi et ses poulains, ne maîtrisent pas la langue national, mais n’empêche, qu’ils ont dignement brandi l’emblème national très haut.
Fort est de constater, que le secteur de la jeunesse et sport, sombre de plus en plus dans les fausses polémiques, avec des actualités qui n’offrent en réalité que des futilités, à l’image des condoléances du MJS à la famille du défunt Nourredine Saadi, avant même son décès, suivi quelque temps plus tard, par les scandales enregistrés aux jeux olympiques de Tokyo, et notamment l’accueil humiliant de nos paralympiques à l’aéroport d’Alger, ou encore la mauvaise gestion au stade de Blida et ainsi de suite…
Pourtant, le secteur de la jeunesse et des sports, s’apprête à abriter l’un des plus importants événements planétaires, et qui n’est autre que les jeux méditerranéens d’Oran, non pas seulement, mais aussi les championnats d’Afrique de Judo en Avril prochain, ainsi que la CHAN de football en 2023, le tout avec des fédérations sportives qui n’ont pu actualiser leur compétition malgré l’approche des épreuves continentales, régionales et internationales. Or, rien de tout cela, ne semble inscrit à l’ordre du jour de monsieur le ministre. « La langue n’est qu’un moyen de communication. Les vrais préoccupations du secteur, sont ailleurs », ont déploré de nombreux cadres du MJS.
A.B/Correspondance