La prévention contre les nouvelles menaces liées à la digitalisation au sein des institutions et des entreprises publiques et privées a été soulignée lors de la 7ème édition du sommet africain sur la cybersécurité dont les travaux se sont ouverts lundi à Alger. Les entreprises et administrations africaines se développent en adoptant massivement le digital comme facteur concurrentiel, exposant de facto leurs systèmes d’information aux cyberattaques, indique Mehdi Zakaria, président de ce sommet deux jours, devant un panel de décideurs IT d’institutions et entreprises algériennes et africaines ainsi que les éditeurs mondiaux de solutions de cybersécurité. Il est impératif, dans ces conditions, de se prémunir contre les cyber-menaces, en apprenant à connaitre, détecter et identifier une attaque », a-t-il expliqué, soulignant la nécessité de comprendre les diverses techniques d’attaques ainsi que les mécanismes des contre-mesures pour mener cette lutte.Pour Moncef Zid, responsable au sein de l’entreprise Arbor Networks France et Afrique du Nord, les équipes de sécurité ont besoin de solutions de cybersécurité de pointe capables de détecter et d’arrêter tous les types de menaces cybernétiques, qu’elles soient des menaces entrantes ou des communications malveillantes sortantes à partir de périphériques internes compromis.Ces solutions doivent également pouvoir « s’intégrer dans le système de sécurité existant d’une organisation et/ou consolider des fonctionnalités afin de réduire les coûts, la complexité et les risques, a-t-il noté.D’autres intervenants ont relevé que les vulnérabilités sont omniprésentes sur le Net et ciblent fréquemment des applications Web critiques, ajoutant que les attaquants tentent régulièrement d’utiliser les adresses électroniques emails pour atteindre les utilisateurs finaux, leurs systèmes et leurs informations privés.
Y.B