Le romancier algérien Amine Zaoui prendra part, aux côtés d’une élite d’hommes de lettres arabes au 2e Colloque de la Palestine du roman arabe qui se déroulera du 8 au 12 juillet dans plusieurs villes palestiniennes, ont annoncé les organisateurs. Ecrivain bilingue Français et arabe, Amine Zaoui compte parmi les plumes aiguisées du roman algérien qui font honneur aux champs littéraires algériens. Les romans d’Amine Zaoui ont été traduits dans plusieurs langues, dont le Huitième ciel 2008, la Voie de Satan 2009, la Chambre de la vierge impure 2009. Né en 1956 à Tlemcen, Zaoui a décroché plusieurs prix internationaux, à l’instar du « Bouclier de la culture libanaise » décerné par le ministère libanais de la Culture 2007. Outre ses romans, Amine Zaoui est également producteur et présentateur de plusieurs émissions radiophoniques et télévisées, consacrées au monde de la pensée, de la littérature et de la philosophie, en sus de ses articles parus dans la presse nationale et étrangère. Il a participé récemment au 7e Colloque de la création romanesque du Caire, tenu en avril dernier, sous le thème « le roman à l’ère de l’information, aux côtés de plus de 250 critiques et romanciers. Il fut également membre du jury de ce Colloque.Directeur de la Bibliothèque nationale BN entre 2000 et 2008, M. Zaoui a érigé cette structure en pôle culturel et espace d’excellence pour la pensée, la réflexion et le débat littéraire et philosophique.Organisé par le ministère palestinien de la Culture, ce 2e Colloque du roman arabe se penchera sur plusieurs questions littéraires, outre l’organisation de conférences sur « le roman arabe et la traduction », « la critique et le roman arabe » et bien d’autres.Selon les organisateurs, cette manifestation qui aura lieu à Ramallah, Tulkarem, Bethléem et Naplouse, verra la participation de 50 invités entre romancier, critique, écrivain, éditeur, traducteur et académicien représentant la Palestine et douze autres pays arabes.Cette manifestation littéraire offre l’opportunité de créer une interactivité entre les romanciers arabes et d’ouvrir des espaces pour faire connaître le roman et promouvoir la créativité palestinienne.Ce colloque est à même de renforcer la contribution de la culture palestinienne à la pensée arabe et de desserrer l’étau, même à titre symbolique, autour de cette culture.
M.K