Dr Djamel Fourar, directeur général de la prévention et promotion de la santé au ministère de la santé, de la population et Réforme hospitalière, a révélé une dizaines de décès a cause des morsures des bêtes enragés.
L’Algérie enregistre annuellement 120.000 cas de morsures, quelques 900 bêtes enragées, et entre 15 à 20 décès. Pour l’année en cours, 10 cas ont déjà été recensés, a précisé le Dr Fourar à la presse, en marge d’une journée d’information et de sensibilisation sur cette maladie, destinée aux représentants des médias.Considérant que chaque décès est une tragédie et une mort de trop, il a souligné le fait que les enfants constituent souvent une cible des bêtes enragées, conviant leurs parents à faire preuve de vigilance pour éviter les morsures de ces dernières, en inculquant à leur progéniture quelles précautions à prendre face aux animaux domestiques. Ceci, d’autant plus que ce type de décès « peut être évité, les moyens pour ce faire étant disponibles, a-t-il poursuivi, citant les vaccins et les sérums, y compris les vaccins destinés aux bêtes ainsi que le recours à leur muselage lorsque celles-ci sont à l’extérieur, et ce, à titre préventif. De même que l’abattage des chiens errants et la mise en place de fourrières canines. En 2015, une instruction ministérielle avait mis l’accent sur l’importance de la prévention contre la rage, l’objectif étant d’atteindre 0 décès, tel que tracé par l’Organisation mondiale de la Santé OMS, a-t-il rappelé, notant l’implication d’autres secteurs que celui de la Santé dans cette question, à savoir ceux de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Education nationale ainsi que de l’Agriculture.