Actualisé. Estimée à 1 million de tonnes/an pour répondre aux besoins de la demande du marché de l’industrie, les entreprises algérienne et étrangères en courses permanente pour développer leurs pars de marché de la matière première tout types confondues, a-t-appris après des exposants au salon printpack algérienne2024 qui s’est tenu du 4 au 6 mars a la safex.
S’ajoute à cette situation qui préoccupe les entreprises algérienne public et privé, la cherté des prix qui ont doublé en raison du fret maritime qui enrigistre une situation d’insécurité depuis le début des opérations qu’à connue la mer rouge, selon des opérateurs économiques qui connaissent bien la région du moyen orient qui souffre de l’instabilité régionale du à l’agression sauvage de l’entité sioniste contre le peuple Palestinien qui lutte pour son indépendance depuis 70 ans déjà.
Merouane Belkacemi, président du syndicat filière plastique et emballage du Conseil du Renouveau Économique Algérien CREA souligne: » A part le lancement des deux usines de production de matière première à Oran d’une capacité de production de 550 000 tonnes/an de polypropilene et celui de Skikda de moindre capacité de production de matière Ethylene dont le taux d’avancement de ces projets sont de 10% environ, notre pays, continue d’importer sa matière première de tout les continents, notamment le moyen Orient, dont l’Arabie Saudite, les Émirats Arabes, le Qatar etc« , a indiqué M Belkacemi qui n’a pas manqué de préciser que l’Algérie peut produire sa propre matière première pour répondre à la demande du secteur de l’industrie nationale.
Selon les besoins et les matières premières indispensable pour atteindre les objectifs, l’exemple vient d’une entreprise Algerienne qui a été lancée en 2019 seulement à Boghni, wilaya de Tizi Ouzou qui prouvé toute sa grandeur. Makhlouf Azwaw,co gérant de l’entreprise Smart Polymérisation Colors MASTERBACH, affirme tout le génie des compétences algérienne qui comptent sur leur propre moyens humains,matériels et naturel: » Nous produisons 9 tonnes/jours pour une des matières premières locale 100%. Nous pouvons aller jusqu’à 180 000 tonnes/jours, si l’on arrive à faire trois equipes. Malheureusement, nous n’avons pas de foncier industriel. Nous travaillons a la maison. L’espace est très limité pour contenir 30 employés » à souligné cet ingénieur en chimie industrielle qui travaille avec trois autres ingénieurs fraîchement diplômés de l’université Algérienne.
Répondant à la question de la qualité de la matière première produite dans son usine, M Azwaw répond : » Nous avons une qualité de produit bien mieux que celle de l’importation avec des prix moins cher« , selon le cogérant de cette entreprise qui a de grandes ambitions pour contribuer au développement de l’économie du pays et pour peu que la wilaya de Tizi Ouzou trouve un terrain qui répond à l’exigence de l’activité industrielle, notamment la production de la matière première qui constitue la base de toute fabrication.
Autre problématique qui a été soulevé par la quasi majorité des exposants, c’est la lenteur administrative d’Alger qui prend plusieurs mois pour répondre à la demande qu’elle soit positive ou négative.
Et comme le temps, c’est de l’argent, il y a lieu de trouver des solutions adéquate et durable dans les meilleures temps, afin d’éviter le pire des situations à cause de l’absence de la matière première, poumons de toute production et souveraineté économique et politique, a-t-on indiqué.
A.C