Le film documentaire de 72 mn intitulĂ© « El DjazaĂŻr, Bi dami nafdik » rĂ©alisĂ© par razika Mokrani, a Ă©tĂ© projetĂ©, samedi soir Ă la CinĂ©mathèque d’Alger. DiffusĂ© en prĂ©sence de la ministre de la culture Mme Soraya Mouloudji et une importance dĂ©lĂ©gation du peuple sahraoui qui lutte pour son indĂ©pendance depuis près de 60 ans, montre une rĂ©trospective sur les hauts faits de la femme algĂ©rienne lors de la RĂ©volution algĂ©rienne 1954-1962.
L’avant première du documentaire El DjazaĂŻr, Bi dammi afdik, donne la parole aux femmes algĂ©rienne vivants qui se sont engagĂ©es pleinement dans les rang de l’ALN, afin de soigner et sauver la vie des centaines et miliers d’algĂ©riens engagĂ© contre le colonialisme français barbare durant 132 ans avant de quitter le sol algĂ©rien au prix de 1.5 martyrs tombĂ©s au champs d’honneur.
Le documentaire et revenu succintement sur l’histoire de l’algĂ©rie depuis l’avenement de l’Emir Abdelkader, les rĂ©voltes de Zaatacha, fadhma N’soummer, l’insurrection de Cheikh Ahdeddadh et El Mokrani, les Ă©venement du 8 1945 de sĂ©tif, Kherrata et Guelma, avant de consacrer une bonne partie au tĂ©moignages des femmes, Dont Mme Ali Mellah, qui avec une force de caractère inouie qui a racontĂ© son soutien indĂ©fectible Ă son mari et bien d’autres dames de fer qui Ă©voquĂ©e Ă©galement la première infirmiere de lĂ© rĂ©volution algĂ©rienne Ă savoir malika Gaid, Hassiba Benbouali, Djamila Bouhired, Djamila Bopacha et bien d’autres noms des femes et figures emblĂ©matique de la rĂ©volution algĂ©rienne.
TrĂ©s riche en tĂ©moignages, plusieurs personnalitĂ©s connues sur la scène nationale, Ă commencer par les dĂ©funts rĂ©volutioniare et ancien premier ministre RĂ©da Malek, et l’auteur du film la bataille d’Alger, Yacef Saadi, qui ont expliquĂ© la stratĂ©gie des chefs de la rĂ©volution algĂ©rienne dans le choix et critères des recrutements des jeunes filles pour les introduire dans le milieu des colons et poser les bombes et rĂ©pondre Ă toutes attaques et exactions des colons français qui tuent Ă bout portant.
Le Colonel Youcef Khatib et la moudjahida Zohra Drif ont Ă©galement eu une bonne partie en tĂ©moignages qui mettent en relief les contributions des moudjahidate et des militantes dans notamment les soins infirmiers, l’acheminement du ravitaillement, la communication et les renseignements.
FinancĂ© par le Centre AlgĂ©rien du DĂ©veloppement du CinĂ©matographique CADC, la projection de ce film documentaire est programmĂ© dans toutes les salles cinĂ©mathèque du pays. Le documentaire rĂ©pond au programme de la cĂ©lĂ©bration de soixantenaire de l’indĂ©pendance nationale. La projection de la cinĂ©mathèque a Ă©tĂ© marquĂ© par un dĂ©bat avec la rĂ©alisatrice Razika Mokrani et la prĂ©sence de plus de 20 stagiaires de l’institut ISMAS de bordj El kifane, qui mĂ©rite une meilleurs considĂ©ration et prise en charge des besoins pour la formation dans les arts dramatiques. N’a-t-on pas dit depuis des temps que pour construire un pays, il faut des artistes, des Ă©conomiste et force militaire pour le dĂ©vellopement et la protection de la patrie ?
A.C