L’association Machaâl Echahid a commémoré, lundi à Alger, le 20e anniversaire de la disparition du Moudjahid Rabah Bitat, l’un des six chefs historiques, en présence de représentants du Parlement, de moudjahidine et de ses proches.
Moussa Haissam, professeur d’histoire contemporaine, revient longuement pour mettre en avant les différentes étapes du parcours du moudjahid et homme d’Etat, Rabah Bitat, qui s’est engagé à l’age de 17 ans, suite aux évenement du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata qui a été considéré le grand tournant vers l’engagement du peuple algérien por sa liberté et indépendance nationale.
Les manifestations figuraient parmi les facteurs clés ayant poussé le moudjahid Rabah Bitat à réorienter son combat du politique au militaire et à réfléchir à la préparation de la Révolution du 1er novembre 1954, dont il a participé à toutes les étapes, depuis la création de l’Organisation spéciale jusqu’à la réunion du groupe historique des 22 et la réunion des Six, où il a été nommé Responsable de la wilaya IV.
Le professeur a rappelé que le moudjahid Rabah Bitat avait été condamné à la réclusion à perpétuité par les autorités françaises après son arrestation en 1955. Il est resté en détention dans des prisons en Algérie et en France jusqu’à la conclusion d’un cessez-le-feu en 1962 et sa libération.
Après l’indépendance, le défunt a été nommé vice-président du Conseil du premier Gouvernement algérien, ministre d’Etat en 1965, puis ministre des Transports en 1972. Il a également présidé l’Assemblée populaire nationale (APN) en mars 1977.
Le défunt a assuré la présidence de l’Etat algérien pendant 45 jours après le décès du défunt président Houari Boumediene en 1978. Il a également occupé le poste de président de l’APN pendant quatre législatures avant de démissionner en 1990. La rencontre a été marqué par des témoignages révélateurs de toute l’importance de l’ancien président de l’Assemblée Populaire National APN.
A.C/APS