Le ministère du Commerce a affirmé, mardi, que la majorité des revendications des agents de contrôle commercial ont été prises en charge dans le cadre du dialogue et de la concertation avec l’ensemble des fonctionnaires, dénonçant les appels à entrer en grèves jugées illégales par la Justice.
Ces appels à entrer en grèves jugées illégales par la Justice, ne sont que des tentatives de certaines parties à instrumentaliser les conditions de travail du personnel du secteur pour saper l’économie nationale, a estimé le ministère dans un communiqué.Soutenant que « la majorité des revendications soulevées dans le cadre du dialogue et de la concertation avec l’ensemble des employés ont été prises en charge, le département du Commerce précise que « les directeurs de wilayas ont été chargés d’organiser des rencontres périodiques avec le personnel du secteur afin de noter et prendre en charge ses préoccupations », outre des réunions avec les deux partenaires sociaux affiliés à l’UGTA et au SNAPAP. Les rencontres jusque-là tenues ont permis de « consolider, en coordination avec les différents services de sécurité, les mesures de protection et de sécurité des agents de contrôle en mission sur le terrain, et de prendre en charge effectivement le dossier des indemnités au titre du Fonds des revenus complémentaires, ajoute la même source, relevant que ce dossier « a progressé considérablement au niveau du Premier ministère ».Il s’agit également de « garantir l’égalité des chances en matière de promotion et de formation, outre l’élaboration finale du Statut des fonctionnaires du secteur, qui n’a pas été transmis à la Direction générale de la Fonction publique sur demande du partenaire social affilié à l’UGTA, dans l’attente de son examen avec le partenaire social relevant du SNAPAP ».Le ministère a fait état aussi de l’élaboration d’un projet de décret exécutif relatif au système indemnitaire.Par ailleurs, la Tutelle a évoqué « des revendications rédhibitoires de l’UGTA, jamais soulevées lors des précédentes réunions de concertation ».Dans ce sens, le ministère a déploré « la fermeture des portes du dialogue par ce partenaire social » et condamné « certains comportements et pratiques ne relevant aucunement de l’action syndicale.
Ahmed Soufi