Le prĂ©sident du Conseil de la concurrence, Amara Zitouni a affirmĂ©, mercredi Ă Alger, que son instance Ă©tait « un moyen efficace de prĂ©vention et de lutte contre la corruption notamment dans le domaine des marchĂ©s publics. Animant une confĂ©rence de presse au terme de la prĂ©sentation du rapport annuel des activitĂ©s de cette instance au titre de l’exercice 2018, M. Zitouni a indiquĂ© que le rapport mettait l’accent sur tout lien pouvant exister entre la concurrence et la corruption, soulignant que la corruption est souvent prĂ©sente lors de la passation des marchĂ©s publics. S’appuyant sur des tĂ©moignages et des expĂ©riences des experts en la matière, le mĂŞme responsable a prĂ©cisĂ© que la concurrence et la corruption Ă©taient Ă©troitement liĂ©es, expliquant que la corruption reculait avec l’application rigoureuse des règles de la concurrence. Inversement elle se propage lorsqu’il y a manque d’application.Dans ce sens, il a rappelĂ© la contribution du Conseil en tant que partie prenante du programme de la ConfĂ©rence des Nations Unies pour le Commerce et le DĂ©veloppement au profit de la rĂ©gion du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord CNUCED-MENA destinĂ© Ă consolider les efforts des pouvoirs de la concurrence Ă des fins de prĂ©vention et de lutte contre la corruption.A noter que le Conseil de la concurrence s’acquitte de trois types de missions : consultative, juridique et de contrĂ´le des structures du marchĂ©. Par ailleurs, M. Zitouni a mis l’accent sur le rĂ´le de l’Ă©tude sectorielle sur la concurrentiabilitĂ© du marchĂ© des mĂ©dicaments Ă usage humain, Ă©laborĂ©e par le Conseil dans le cadre de ses missions de consultation,rappelant que cette Ă©tude, entamĂ©e en 2015, a Ă©tĂ© finalisĂ©e cette annĂ©e.
Y.B