Contraire à l’éthique et la pratique journalistique, la désinformation faite par certains médias qui avancent que « la marche de vendredi 29 soutient l’élection présidentielle… », est infondée. ( Entendu à la radio, info matin. Samedi 7 septembre). Nous n’avons jamais entendu de tel slogans depuis le 22 février 2019. La désinformation flagrante est préjudicable à juste titre. Décu par le mensonge, la situation critique que traverse notre pays, nous oblige en notre âme et conscience, (sans porter de jugement de valeurs), mais de rappeler la responsabilité individuelle et collective devant la situation. La crise politique que vit notre pays, oblige la plus grande rigueure. A défaut, ne pas mentir. Chacun à son niveau de rappeler les droits et devoirs qui nous mettent face à nos propres consciences professionnelles et sens de responsabilité. Loin de nous ériger en donneur de leçons, Infodalger, se fait un devoir de conscience de réagir devant de telles informations érronées qui se répercutent très négativement. Infodalger publie une partie de ce qui est connu ou inconnu de la grande masse des journalistes et responsables des médias Algériens.
A.C
Déclaration des devoirs et des droits
Charte de l’éthique et de la déontologie des journalistes algériens Déclaration des devoirs Le journaliste se fait un devoir de :
Respecter la vérité quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même et ce en raison du droit que le public a de la connaître.
Défendre la liberté d’information, d’opinion, du commentaire et de la critique. Séparer l’information du commentaire.
Respecter la vie privée des personnes et leur droit à l’image.
Publier uniquement les informations vérifiées.
S’interdire d’altérer l’information. S’efforcer de relater les faits en les situant dans leur contexte. S’interdire de diffuser des rumeurs. Rectifier toute information diffusée qui se révèle inexacte.
Garder le secret professionnel et ne pas divulguer ses sources.
S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et les accusations sans fondement.
Ne pas confondre le métier de journaliste avec celui de publicitaire ou de propagandiste; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs.
N’accepter de directive rédactionnelle que des responsables de la rédaction et dans le strict respect de la clause de conscience.
S’interdire de faire l’apologie, sous quelque forme que ce soit, de la violence, du terrorisme, du crime, du fanatisme, du racisme, du sexisme et de l’intolérance.
Tout journaliste digne de ce nom, reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, n’accepte en matière d’honneur professionnel que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.
S’interdire de tirer une quelconque faveur d’une situation où sa qualité de journaliste, ses influences et ses relations seraient susceptibles d’être exploitées.
Ne pas solliciter la place d’un confrère, ne pas provoquer son licenciement ou sa rétrogradation en offrant de travailler à des conditions inférieures.
Ne pas confondre son rôle avec celui du juge ou du policier.
Respecter la présomption d’innocence.
Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents.
Déclaration des devoirs et des droits : Le journaliste professionnel, quel que soit son statut, …Alger, le 13 avril 2000.
PS: pour la transparence. La déclaration intégrale est téléchargeable sur google.fr