Deux jours d’échanges et débats constructif, d’où les recommandations qui dépassent une vingtaine de grandes lignes qui concernent tous les pays Africains.
Initié par l’Association Espoir pour le Développement de la Wilaya de Bejaia ADWB, un important colloque africain a été organisé les 22 et 23 du mois de juillet 2023 à Bejaia, sous le thème : Crises et conflits asymétriques en Afrique : quel s rôle s pour l’Algérie ?
Invitant un panel de professeurs, universitaires, chercheurs et spĂ©cialistes en la matière et des journalistes Ă©galement, le colloque a Ă©tĂ© une occasion fortuite aux acteurs du dĂ©veloppement Africains, afin de rassembler plusieurs confĂ©renciers des pays Africains, pour dĂ©battre justement de la problĂ©matique de l’Afrique qui continue de vivre l’instabilitĂ© politiques, la spoliation des richesses du continents vers l’occident sous la domination nĂ©ocoloniales comme la France, au point de dĂ©stabiliser plusieurs pays de l’Afrique centrale et frontaliers Ă l’AlgĂ©rie, comme le Mali, le Soudan, le Niger. Deux jours d’échanges et dĂ©bats constructif, d’oĂą les recommandations qui dĂ©passent une vingtaine de grandes lignes qui concernent tous les pays Africains. Brahim Tazaghart, Ă©crivain et acteurs connue et reconnu dans les actions culturelles et scientifique, a eu l’idĂ©e de nous transmettre les recommandations que algerie62.dz, publie l’intĂ©gralitĂ© des recommandations qui vont certainement attirer l’attention des militants de l’Afrique Africaine, afin de sortir de la dĂ©pendance des pays coloniales et autres donneurs de leçons. Le premier colloque africain de Bejaia souligne que le destin des pays africains est le mĂŞme. Cette interdĂ©pendance des pays africains nous oblige Ă admettre que son dĂ©veloppement est une responsabilitĂ© commune qui oblige ses membres Ă l’entraide et Ă l’assistance mutuelle.
Recommandations :
Les pays africains sont appelĂ©s Ă repenser leur union pour plus d’efficacitĂ© dans son action, avec un appareil lĂ©gislatif et exĂ©cutif ainsi qu’un système judiciaire indĂ©pendant, une banque centrale et une monnaie commune.
Renforcer la coopération interafricaine dans le domaine économique et social.
Multiplier les zones de libre-Ă©change pour permettre aux pays africains d’augmenter les Ă©changes commerciaux interafricains et sortir de la dĂ©pendance vis-Ă -vis des anciennes puissances coloniales.
La gestion de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique.
Encourager l’industrie, notamment l’industrie manufacturière et l’industrie de transformation pour valoriser les matières premières et les produits miniers
Moderniser l’agriculture pour garantir la sĂ©curitĂ© alimentaire sans, bien sĂ»r, abandonner l’agriculture de subsistance.
Multiplier ce type de rencontre, dont le but est d’impliquer la sociĂ©tĂ© civile dans les mutations qui visent Ă parachever l’indĂ©pendance des pays africains en sortant dĂ©finitivement de l’emprise des anciennes puissances coloniales.
Encourager la diaspora africaine hautement qualifiée à s’impliquer dans les efforts du développement de leurs pays respectifs par des motivations visant à assurer leur retour.
Donner Ă la santĂ© et Ă l’Ă©ducation la place de choix dans les efforts de dĂ©veloppement des pays africains.
Faire du lobbying pour imposer la voix de l’Afrique au niveau des institutions internationales en exigeant deux sièges permanents dans le conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU.
Renforcer les éléments identitaires et faire de la diversité linguistique et culturelle une richesse au service de l’Afrique et non pas un moyen de pression qu’agitent les puissances contre celle-ci.
Donner Ă la jeunesse africaine les moyens de s’exprimer et de participer efficacement au dĂ©veloppement de leur pays.
Renforcer la bonne gouvernance et les principes de la démocratie pour plus de cohésion sociale et d’efficacité économique, afin de ne plus donner aux puissances étrangères des prétextes de s’ingérer dans les affaires internes des pays africains.
DĂ©velopper des actions envers les associations d’Ă©tudiants venants d’autres pays du continent pour prendre en charge leurs prĂ©occupations, en faisant de l’universitĂ© un lieu d’expression des solidaritĂ©s africaines.
Création d’un centre d’analyse dans les domaines géopolitique et géostratégique qui permettra à la société civile et politique de se saisir des enjeux et des intérêts du pays et du continent. Ce centre fera appel aux experts, spécialistes et autres intellectuels africains.
Encourager la production d’une information qui va dans le sens de la promotion de la conscience africaine et au service de l’Afrique.
S’inspirant de sa révolution qui a encouragé le mouvement de libération au niveau africain et l’Algérie qui a été dans les années 60 la Mecque des révolutionnaires, doit renforcer ses liens avec les autres pays africains et jouer pleinement son rôle de locomotive dans les différents volets (politique, économique, sociale…).
Travailler à instaurer la paix et la stabilité dans la région.
Initier une coopĂ©ration nord-africaine et du Sahel dans le domaine de l’enseignement et du dĂ©veloppement de la culture tamazight comme facteur d’unitĂ© et de cohĂ©sion.
Réalisation d’un lexique amazigh commun aux pays nord-africains et du Sahel.
RĂ©daction d’un manuel de l’histoire commune de l’Afrique du Nord et du sahel et l’instauration d’une UniversitĂ© d’Ă©tĂ© des Ă©tudiants africains en AlgĂ©rie Ă BĂ©jaĂŻa.
De telle initiatives qui développent une vision aussi lointaine et d’importance continentale pour le développement des peuples, sont à encourager sur tous les plans, afin de développer une nouvelle dynamique économique et sociale pour réduire au moins, le flux des migrants clandestins qui finissent leurs vies dans les larges de la méditerranée et d’autres qui arrivent aux pays d’accueil à quel prix.
Rédaction/Association ADWB