L’Algérie s’apprête à célébrer la fête de l’indépendance nationale 5 juillet 1962 dans un contexte politique et économique particulier. Si l’indépendance nationale est définitivement acquise au prix d’un lourd sacrifice de 1.5 millions de martyrs tombés durant 7 ans de guerre contre le colonialisme français, l’indépendance de ce même peuple qui aspire à une alternance démocratique et légitimité du pouvoir depuis 1962 restera le combat éternel qui n’aura d’indépendance politique que lorsque le régime corrompu et illégitime partira par la force des urnes et sans bourrage des urnes. Messaoud, chef d’entreprise, âgé de plus de 70 ans, lance spontanément «Je n’ai jamais été heureux depuis 1962 jusqu’à ces jours ci ou j’ai vu de hauts responsables en prison ». Cette déclaration de conscience citoyenne, très lourde de sens doit être analysé, partagé mais aussi et surtout défendue jusqu’au bout. La convoitise des biens matériels et autres prestiges politiques depuis le 05 juillet 1962, n’a jamais cessé au sein de la sphère politique. Le mal de l’argent a détourné l’homme algérien de sa véritable valeur morale, humaine, culturelle et patriotique. Sans cela, le peuple Algérien, ne serait pas en mesure de chasser le colonialisme Français qui sont venu en Algérie, le 05 juillet 1830 pour exploiter la terre et le peuple Algérien qui a fait face à plusieurs colon bien avant, et malheureusement réduit à néant au point de lui présenter un cadre de Bouteflika pour voter pour lui massivement. Quelle honte, quelle trahison et quelle lâcheté politique. La révolution pacifique enclenchée depuis le 22 février 2019, est venu comme une date qui ressemble quelques parts au 1e novembre 1954 pour combattre le colonialisme français.et après 7 ans de guerre sans répit, le peuple a gagné malgré toute la trahison qu’il a connu depuis.Cette date historique du 22 février a changé toute la donne politique du régime en place, devra être inscrite, non pas dans les registres, mais, dans la conscience national du peuple qui est sorti comme un seul homme dans les 48 wilayas pour dire « système dégage ». Encore, pacifique et très gentille. Le régime en place a fait une très grave erreur en réprimant le peuple pacifique et aussi, en emmenant un ancien moudjahid, comme Lakhdar Bouregaa, chef de la 4é région militaire durant la révolution, pour avoir soutenu le peuple et dire ce qu’il en pensent librement. Eh bien, cet état d’esprit coloniale qui ne pense qu’a l’argent mal acquis et le pouvoir est arrivé jusqu’à détruire les valeurs du peuple, au point de semer la zizanie et la division bau sein des familles et encore pire, entre le père, la mère et ses enfants et de toute la grande famille algérienne. La vérité avance, le mensonge recule aussitôt que l’on écrit l’histoire, toutes les histoires bonnes et mauvaises. comme dit le proverbe ancien « L’orale parte, l’écrit reste ».
A.C