« La confiance n’est plus. Après des décennies de mensonges, de prédations, de trahisons et de complicité mafieuse contre les intérêts nationaux, les Algériens ont décidé que le régime doit changer », lance-t-il dans un communiqué parvenu à la rédaction ce samedi 8 juin. « Il serait illusoire et irresponsable de penser que tout peut recommencer comme avant », dit-il. Djilali Sofiane, pose ses conditions avant de passer au dialogue : D’abord, la libération de tous les détenus politiques et d’opinions, Secundo, le changement du gouvernement avec la désignation consensuelle de compétences neutres et le départ de tous les anciens membres des gouvernements de Bouteflika, troisièmes conditions. La négociation sur la nature, les pouvoirs et la composante de la future autorité qui aura la responsabilité d’administrer les élections et la quatrième, reste la date des prochaines élections qui doit être annoncée officiellement. Le président de Djil El djadid, affirme que la question centrale qui se pose à l’état actuel des choses, « C’est comment passer à un nouveau régime politique, sans pour autant, aggraver les conséquences désastreuses de la mauvaise gouvernance de l’ancien régime », souligne-t-il.
La confiance préalable au dialogue
« La proposition en soi n’est pas dénuée d’intérêt, encore faudrait-il que le pouvoir soit digne de confiance. Car, in fine, il doit négocier son départ et non pas son maintien », souligne-t-on dans le communiqué de Djil Djadid. Si le pouvoir veut engager l’Algérie sur la voie du changement pacifique, « il doit apporter les preuves de sa bonne volonté », affirme Djilali Sofiane. Le processus du changement doit commencer avec la désignation d’une commission formée d’hommes et de femmes intègres, potentiellement acceptée par tous. La commission sera mandatée pour nouer des contacts avec tous les partenaires politiques. Cette phase de discussions permettrait de s’entendre sur la phase finale du dialogue en particulier pour préciser la composante de l’autorité qui aurait aux questions posées à l’ordre du jour, propose-t-on dans le communiqué du parti Djil Djadid.
A.C