» On est tous concernés par la lutte contre le charlatanisme. Parceque, il y a des gens qui se font passer pour des guérisseur rien que pour gagner de l’argent au détriment de la santé publique et en abusant de la confiance des personnes » à déploré Dr Gouadar qui n’a pas manqué de donner des arguement scientifiques et médicaux que l’on peut vérifier à tout moment.
Racontant une de ses expériences qui marque des générations entière, Dr Gouadar se remémore : » Je me rappelle un jour le cas d’un patient qu’on a orienté vers un charlatan au sujet de douleur dans son estomac. En fin de compte, on a découvert un ressort dans son estomac grâce à la radiographie. Le charlatan n’a fait que compliquer sa situation. Heureusement que le patient a été consulté par des médecins généralistes qui ont découvert la cause et l’origine de ses douleurs à l’estomac », a-t-il révélé.
Médecin assermenté d’une très grande ouverture d’esprit et culture générale, Dr Gouadar ne fait pas de différence entre le médecin assermenté et non assermenté . » A mon avis, il n’y a pas de différence. Nous avons reçu les mêmes formations en médecine. C’est une chose ui concerne beaucoup plus l’administration« , dit-il en toute modestie.
Revenant à la question de ce phénomène du charlatans qui grandit de plus en plus au point de voire des chaînes entière pour attendre son tour, Dr Gouadar affirme que l’ordre des médecins a le pouvoir de suivre le travail des médecins, mais pas sur les charlatane qui prescrivent des produits non contrôlés par les laboratoires spécialisés dans le domaine médical: » Leurs produits sont fabriqué dans des garages et des ateliers non déclarés. Il n’y a qu’à voire le nombre des produits que l’on propose dans les réseaux sociaux que l’on vous livre à domicile. On ne peut même connaître ni contrôler la provenance de ces produits qui ne font que compliquer les situations » à déploré Dr Gouadar.
Le nombre des compliments alimentaires que l’on trouve dans certaines pharmacie dépassent de loin le nombre des produits médicaux contrôlés dans les laboratoires qui délivrent les autorisations de la commercialisation de ces produits, a-t-il ajouté.
Évoquant la problématique de la dégradation de l’échelle des valeurs et de la place de la science et du savoir qui constitue la base de tout les développements, Dr Gouadar déplore le pouvoir de l’argent qui prend le dessus sur le quotidien mais sans jugement de valeurs : » On prend à titre d’exemple seulement. Le salaire d’un maçon par exemple, dépasse deux fois celui d’un médecin ». « J’ai commencé à travailler avec un salaire de 4000 da mois. Aujourd’hui, le pouvoir d’achat n’est plus le temps de ce salaire. On doit actualiser les salaires du temps de 4000 da/mois à celui de notre temps pour avoir un équilibre à tout les niveaux » à fait savoir Dr Gouadar.
S’agissant des médecins algériens qui quittent le pays vers l’étranger, ce médecins généralistes de référence médical reconnu est très respecté aupres des patients et confrères souligne: » Je ne connais pas un hôpital ou service medical qui n’a pas un médecin maghrébin. Mais, la majorité de ses médecins sont des algériens. Ce n’est pas une question d’argent qui les poussent à partir. Je ne pense que c’est tout un malaise sociale et la malvie qui les poussent à partir à l’étranger ».
A.C