«Ce qu’il faut savoir, c’est le nombre et la participation très active des étudiantes pour réussirent leurs cursus universitaires, afin de développer leurs situations, celles de leurs familles et contribuer au développement du pays de manière générale », affirme Dr Souad Guessar, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme en Algérie, notamment au sud-ouest du pays.
S’exprimant au sujet de la célébration de la journée internationale de la femme, le 8 mars 2022 et autres questions liées à son développement, notamment au sud du pays qui ont moins d’espaces médiatiques pour s’exprimer et faire part de leurs préoccupations quotidienne, Mme Souad Guessar, professeur des langues étrangères à l’université de Bechar souligne « Ce n’est pas à la femme de dire si elle a évoluée ou pas. C’est à l’homme de témoigner sur son évolution ou pas. La femme algérienne est présente dans tous les secteurs. L’éducation, l’université, la santé, l’administration, le pilotage, l’entreprenariat, l’agriculture etc. La question qui se pose, c’est plutôt la démographie qui donne la femme majoritaire dans la société. Même au niveau des statistiques, nous n’avons pas de données exacts pour en parler de la femme en termes du développement national», souligne Mme Guessar qui n’a pas manqué de mettre en évidence, les spécifiés de chaque pays et continents. Abordant le sujet dans un angle sociologique et culturel, cette enseignante universitaire qui se distingue par des analyses profondes sur la connaissance des réalités des peuples, appui son argument : « Ce qu’il faut savoir, c’est la participation active des étudiantes et étudiants pour réussir leurs cursus universitaires, afin de développer leurs situations, celles de leurs familles et du développement du pays de manière générale », a-t-elle affirmée. La wilaya de Bechar est l’une des wilayas qui enregistre des départs très important des étudiants et étudiantes vers l’étranger, notamment l’Irlande et l’Angleterre. Dit-elle en parlant du département des langues étrangères ou elle enseigne. Répondant à la question de la célébration cet évènement dédié à la femme en particulier, cette enseignante inscrite dans le grade le plus élevé de l’enseignement supérieur en Algérie élève le niveau plus haut. « Nous les femmes on travaille toute l’année et toute la vie à la maison et à l’extérieur. La journée du 8 mars, n’est autre qu’une journée symbolique pour rappeler le combat de la femme depuis la révolution industrielle en Angleterre avant d’arriver à manifestions grandiose du 8 mars 1857 à New York. C’est pour la première fois que les femmes travailleuses sortent dans les rues pour revendiquer l’égalité des droits entre l’homme et la femme.», rappelle-t-elle en bonne professeure qui nous remonte à l’histoire du combat de la femme et des enfants exploités depuis. « Bonne fête à toutes les femmes à toutes les femmes aux foyers à commencer par ma mère et toutes les femmes au foyers », lance t-elle à l’égard de toutes les femmes compatriotes qui apporte un plus pour le pays.
A.C