Les participants Ă un atelier de concertation sur la StratĂ©gie nationale sur l’Ă©conomie bleue SNEB, ont mis en avant, mardi Ă Alger, l’impĂ©ratif adaptation du cadre juridique et des textes d’application pour permettre aux secteurs concernĂ©s de contribuer Ă la mise en Ĺ“uvre de cette stratĂ©gie.
Lors de cette rencontre prĂ©paratoire Ă laquelle ont pris part le directeur gĂ©nĂ©ral de la pĂŞche et de l’aquaculture au ministère de l’Agriculture, de la PĂŞche et du DĂ©veloppement rural, Taha Hamouche, ainsi que des directeurs reprĂ©sentant les secteurs du Tourisme, de l’Environnement, des Transports, de l’Industrie et des Finances et les autoritĂ©s locales de la wilaya d’Alger, les intervenants ont estimĂ© impĂ©ratif la mise en place d’un cadre juridique adĂ©quat favorisant le dĂ©veloppement du projet de la SNEB en AlgĂ©rie. L’Ă©conomie bleue consiste en l’utilisation des ressources disponibles localement pour satisfaire les besoins de la population, avec la valorisation des dĂ©chets mĂ©nagers et industriels, selon les explications des experts. A cet effet, le professeur Grimes Samir expert du Hub National de l’Ă©conomie bleue a appelĂ© les directeurs et responsables au niveau local, et le ministère de tutelle Ă assumer leur responsabilitĂ© concernant l’application de cette stratĂ©gie sur le terrain et la garantie des moyens nĂ©cessaires. Il est important d’Ă©laborer et d’appliquer cette stratĂ©gie en collaboration avec les secteurs concernĂ©s, Ă savoir l’Ă©nergie, les Transports, l’Industrie, l’Agriculture, l’Environnement, le Tourisme, la sociĂ©tĂ© civile, a-t-il soutenu, affirmant que ces derniers peuvent contribuer Ă la garantie des infrastructures de base nĂ©cessaires au niveau des zones cĂ´tières du pays. Pour sa part, la directrice de la pĂŞche et des ressources halieutiques de la wilaya d’Alger, Mme. Rabia Zerrouki a fait savoir qu’en dĂ©pit de la multiplicitĂ© des acteurs Ă associer dans le cadre de la SNEB, il existe des activitĂ©s qui ne devraient pas ĂŞtre lancĂ©es au niveau des zones cĂ´tières, notamment industrielles. Lors du dĂ©bat, les experts ont prĂ©conisĂ© l’amĂ©lioration et la mise en application du cadre juridique en vue de l’intĂ©gration des activitĂ©s non prĂ©vues par la loi actuelle, Ă l’instar des activitĂ©s de production de mĂ©dicament Ă partir de matière première marine, certaines activitĂ©s de recherche scientifique et les activitĂ©s de recyclage notamment des anciennes embarcations et vieux navires, outre la production du pĂ©trole et du gaz en offshore, l’Ă©nergie marĂ©motrice, houlomotrice, et osmotique…etc. En outre, les experts et spĂ©cialistes prĂ©sents Ă cet atelier ont mis l’accent sur l’importance de l’exploitation des outils innovants et de l’expertise aux fins de dĂ©veloppement durable des mers et ocĂ©ans dans la vie quotidienne des AlgĂ©riens. L’Ă©lĂ©ment humain constitue le facteur essentiel dans la dynamisation de la SNEB Ă l’horizon 2030, soulignent les spĂ©cialistes, qui mettent en avant la nĂ©cessitĂ© de la formation continue en vue d’ĂŞtre au diapason des nouveaux domaines sur lesquels s’appuie la mise en Ĺ“uvre cette stratĂ©gie. Par ailleurs, les intervenants ont soulevĂ© la problĂ©matique de financement de projets de recherche scientifique au sein des laboratoires et de la coopĂ©ration entre les entreprises algĂ©riennes, ainsi que l’importance de susciter l’intĂ©rĂŞt des chercheurs algĂ©riens pour les sciences de la mer et de la coordination de leurs travaux.
N.A