Yahia RABAI, chef d’entreprise Eurl distrinaft, spécialisé dans la revente des carburants et lubrifiants et les huiles industriels, dénonce et déplore les nombreux obstacles qui ont bloqué son projet. « J’ai déposé ma demande d’agrément depuis 2007 pour avoir un agrément et faire avancer mon projet a Ain defla. Le directeur du secteur concerné m’a créé une multitude de problèmes imaginaires pour saboter mon projet. Et heureusement, il a fallu le changement de ce responsable qui a été muté dans une autre wilaya pour avoir enfin cet agrément qui va nous permettre de développer notre projet, mais malheureusement avec de nouvelles conditions qui sont enregistré dans la loi de finance de 2015 qui ne nous facilite pas les choses à cause du retard qu’on a enregistré depuis », a regretté. Evoquant la nouvelle loi relative aux bénéficiaires des terrains inexploités journal officiel N°77, Article 2, qui stipule que la taxe visée à l’article ci-dessus, est du annuellement par tout bénéficiaire de terrain demeuré inexploité pendant une période supérieure à trois (3) ans, à compter de la date de son attribution, est obligé de payer une taxe de 5% de la valeur vénale du terrain. Le montant du prix du terrain que doit régler ce chef d’entreprise est de 7.480.000 DA/an. D’un côté, l’administration concernés, nui lui a pas délivré l’agrément nécessaire à son activité réglementé pour aller de l’avant et d’un autre côté, M RABAI, regrette le montant de la facture qu’il doit régler, alors qu’il n’en a pas les moyens en plus du retard qu’on lui a causé. « Normalement, c’est eux qui vont me payer pour les blocages», dit-il. Deux poids deux mesures. D’un côté ce sont les entraves bureaucratique et autre excès de zèle des responsables qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilité et d’un autre côté, c’l’épée Damoclès qui pèse sur la gorge, déplore-t-il. Employant 17 employés, M Rabai, n’a pas manqué de souligner que si ce n’était pas le sabotage délibéré, l’entreprise aurait pu recruter plus de personnel.
Le calvaire du foncier
Afin de répondre au besoin du développement de son entreprise, Yahya Rabai qui mène le parcours du combattant, n’a pas manqué de nommer le directeur de l’énergie de la wilaya de Ain Defla qui a était à l’origine de son blocage et en vérité, « Ce n’est pas l’entreprise qu’il a saboté, mais malheureusement, c’est toute l’économie du pays qui se fait grâce aux valeurs ajoutés des entreprises », a-t-il regretté. Conscient des tenants et aboutissants des pratiques irresponsables et bureaucratiques qui bloquent l’évolution des projets de développements, M, RABAI, a saisi par écrit à plusieurs reprises, le wali de Ain Defla et tous les responsables concerné, récemment Madame, la ministre de l’industrie, dont le courrier est daté, le 30 juin 2019, afin de lui débloquer la situation. Ce chef d’entreprise spontané n’a pas manqué de mettre en valeurs la qualité et souplesse de son entreprise qui répond aux besoins des citoyens dans les coins les plus reculés, malgré les conditions climatiques qui ne sont pas toujours faciles à surmonter. Le souhait qui reste cher pour ce chef d’entreprise, c’est le fameux document, « Arrêté de création » qui leurs permet de réaliser un dépôt de carburant a Ain defla à Blida et à Médéa qui souffrent d’un manque terrible de station de services, mais, malheureusement, le retard enregistré dans la délivrance de l’agrément, a quadruplé les prix des équipements et autres matériaux de constructions. « J’ai perdu un temps fou. Avant j’avais des cheveux noire quand j’ai demandé l’agrément, maintenant j’ai des cheveux blanc et plus les prix qui ont, augmenté de manière inimaginables ». Assisté par M Ali, un ancien cadre retraité de naftal, M RABAI, malgré tout, reste spontanée et garde un grand espoir des pouvoirs publics concernés, afin de lui débloquer sa situation qui va dans l’intérêt général.
A.C