Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé lundi les crimes commis par l’armée sioniste à Ghaza, dont le plus récent à Rafah, dans le sud de la bande, soulignant qu’ils visent à pousser la population à émigrer sous les bombardements », et ce, malgré les avertissements internationaux concernant un génocide qui pourrait résulter du ciblage de la ville peuplée de personnes déplacées.
Le ministère a déclaré dans un communiqué que les crimes sionistes dans la bande de Ghaza, dont les plus récents ont eu lieu à Rafah, sont le résultat de « la persistance » de l’entité sioniste à cibler des civils et à transférer la guerre à Rafah, la zone densément peuplée de Ghaza, pour les pousser à émigrer et à se déplacer sous les bombardements.
La diplomatie palestinienne a souligné que « ces massacres et le grand nombre de martyrs et de victimes parmi les civils sont une preuve supplémentaire de la véracité des avertissements internationaux et des craintes quant aux conséquences catastrophiques de l’expansion et de l’approfondissement de la guerre d’occupation à Rafah ».
Rafah a été témoin d’une nuit sanglante au cours de laquelle des dizaines de personnes sont tombées en martyrs à la suite de violents raids sionistes au mépris évident des avertissements internationaux concernant les conséquences du ciblage de la ville. Depuis 129 jours, l’entité sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza, faisant 28 176 martyrs et 67 784 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus de milliers de disparus sous les décombres, selon les données palestiniennes et onusiennes.
Rédaction Internationale