Plus connu sous les noms, Dzair TV, Le temps d’Algérie et Wakt El Djazair, le compte du Groupe Média les Temps Nouveaux, appartenant à Ali Haddad et président du FCE au même temps, qui découvre un nouveau temps et une nouvelle vie à la prison El Harrach depuis le 17 juin 2019 pour six mois de prison ferme a laissé des centaines de travailleurs sans salaires depuis plusieurs mois déjà bien avant. L’incarcération d’Ali Haddad, patron du groupe ETRHB a aussi laissé les journaux sans publicité depuis plusieurs semaines, Le temps d’Algérie, Wakt El Djazair et Dzair TV, tous classées dans une case de « mort programmée », comme c’est le cas de plusieurs organes qui ont fermés boutiques il y a quelques années. A ce sujet, les pouvoirs publics, sont sciemment appelés à sauver le groupe pour sauvegarder les travailleurs et tenir compte de toute l’importance des médias qui constituent une force du peuple, et un quatrième pouvoir au sens noble pour la défense de l’intérêt du pays et également la promotion de toutes les valeurs et culture du peuple Algérien, a-t-on souligné auprès de nombreux témoignages. Le compte du groupe bloqué depuis quelques temps, a-t-on appris, comme avant dernière information, des centaines de travailleuses toutes catégories qui n’ont pas reçu leurs salaires depuis deux mois déjà, s’inquiètent. « Nous avons souvent eu plusieurs mois de retard de payement. Les salaires sont versés par tranches ceci d’une part. D’autres parts, il y a malheureusement des employés qui ne peuvent pas tenir plus de un 1 mois sans salaires. On ne peut pas passer notre temps et vie à faire des dettes qu’on ne peut honorer à cause de cette situation qu’on n’a pas choisi. Ça nous dépasse », a-t-on déploré. Le compte du groupe média étant bloqué depuis quelques temps. La situation se complique de plus en plus à cause de l’absence de visibilité. « On ne sait plus à quel sain se vouer », a-t-on regretté. L’effort a été consenti par l’administration du groupe Média qui a pensé aux salariés de moins de 40.000 DA/mois en leurs versant les payements en priorité par rapport aux autres qui ont des salaires au-dessus. Mais, la situation est toujours inquiétante. Le collectif des travailleurs du groupe qui ont organisé un sit-in il y a quelques jours à la maison de la presse Tahar Djaout, a plus au moins donné ses fruits à commencer par le rétablissement de la confiance en arrêtant les licenciement des contractuels, notamment les collaborateurs, les techniciens. Il y a lieu de noter qu’aucun journaliste n’a été touché par les départs. Les frères Haddad ont demandé la cession du groupe, mais jusqu’à présent, aucun preneur sérieux ne s’est présenté pour reprendre le groupe.
M.K