Alger. Hirak. Vendredi 27. Des milliers de marcheurs qui sont venus des quatre coins du pays, pour rĂ©itĂ©rer la revendication du changement et le rejet de la tenue des Ă©lections prĂ©sidentielle, avec la prĂ©sence de la Issaba qui continue de rĂ©gner en maĂ®tre de la situation. MalgrĂ© le dispositif sĂ©curitaire mis en place comme d’habitude encore, les milliers de citoyens sorties en familles avec leurs enfants, sont venu en force, plus que le vendredi prĂ©cĂ©dent, afin de revenir sur l’obligation de construire un Etat civile et non pas militaire, comme il a Ă©tĂ© inscrit depuis le 20 aoĂ»t 1956, pour organiser la rĂ©volution algĂ©rienne pour son indĂ©pendance nationale. Brandissant les drapeaux AlgĂ©riens, dont le fameux drapeaux de 48 mètre et plus pour reprĂ©senter les 48 wilayas autour de l’objectif de libĂ©rer le peuple de la rĂ©pression et du dictate des tenants du système corrompu et illĂ©gitimes depuis l’indĂ©pendance nationale, n’ont pas manquĂ© de rappeler le pouvoir en place de libĂ©rer les dĂ©tenus politiques qui n’ont fait qu’exprimer la lĂ©gitimitĂ© de tout le peuple. Moins nombreux que vendredi dernier dans certaines wilayas, des milliers ont continuĂ© de sillonnĂ© les rues de leurs villes brandissant des banderoles sur lesquelles Ă©taient Ă©crits, notamment Ă Tizi Ouzou, BĂ©jaia, Bordj Bouraridj, SĂ©tif, Bouira. Silmiya, silmiya, « Le peuple n’est pas bĂŞte »  » y’en a marre de ce système » Ă©galement les pancarte relatitfi Ă la constitution, nottamment, l’application des articles 7 et 8 qui donne le le pouvoir au peuple qui revient depuis le 22 fĂ©vrier 2019, les milliers de marcheurs toutes catĂ©gories d’ages et de fonctions, ont dĂ©fiĂ© toute peur, tout en gardant la meme dĂ©termination pour aller jusqu’au bout de la lĂ©gitimitĂ© politique du peuple.
Y.B