Qui aurait dit que le peuple algérien marchera encore pour revendiquer la légitimité politique ? le régime politique illégitime est resté 57 ans à jouer avec la voix du peuple qui a arraché son indépendance nationale au prix de 1.5 million de martyrs et encore plus de 200 000 morts victimes du terrorisme criminel au nom de la religion. Non, non, on a rien oublié et on n’oubliera jamais. Bien au contraire. Ça devient une source d’inspiration, de courage et d’engagement pour le respect de la mémoire de tous les martyrs et les victimes du terrorisme. «Après tout ce que l’on a vécu depuis, je suis près d’aller en prison à vie et de mourir debout rien que pour mon pays. Tant que ce régime continue, je n’ai plus d’espoir ni confiance en eux ni à leurs discours », clame hmida 79 ans. Après sept mois de lutte pacifique, le peuple ne fait que renouveler son énergie pour aller de l’avant jusqu’au bout de sa revendication. Malgré le discours de Gaid Salah qui fait peur ces derniers temps, mais la plus grande peur, c’est justement de continuer à vivre et travailler sous le poids des « régimes salopards », disent des jeunes qui ne jurent que par le départ du gouvernement Bedoui. il a planifié et exécuté la fraude électorales et a soutenu l’insoutenable depuis. Plus graves encore que toutes la pression et matraquages des médias lourds qui pèsent de plus en plus sur le moral des marcheurs pacifiques, les millions d’Algériens qui sortent tous les vendredis à travers les 48 wilayas, sont bien conscients de leur responsabilité citoyenne depuis. Dénonçant âme et conscience les nouveaux richards posts indépendance qui sont devenus des milliardaires en quelque temps, et veulent encore y rester malgré tout, Himimi a d’ores et déjà instruit ses enfants et toute sa famille pour ne jamais voter ni faire confiance à la issaba qui a été qualifié de « la maffia politico-financière » dès son arrivée dans les années 1990. Souvenez-vous de feu mohamed Boudiaf qui n’a pas été tué par les colons qu’il a combattus, mais par ses propres compatriotes nommé l’issaba durant le mouvement Hirak qui fait bouger les consciences depuis le 22 février 2019. Pour ceux qui sont avertis, le Hirak ne s’arrêtera pas tant que vendredi 48 n’est pas signé. La stabilité, la paix vient dans le changement graduel du système politique corrumpu et illégitime. « Qui n’avance pas recule », dit le proverbe depuis la nuit des temps.
A.C