S’exprimant sous des pseudonymes,
infodalger donne la parole aux marcheurs (ses)
Mohamed nadir.38 ans. Cadre de l’administration
» Je n’ai pas vu autant de monde marcher à Alger depuis les premiers mois du hirak. C’est vraiment le grand retour du peuple qui revendique sa liberté et légitimité politique. On va continuer la marche quelque soit la durée et les obstacles que l’on fabrique pour nous pousser à arrêter de marcher ».
Mme Saadi Fatiha, 50 ans. Retraitée
» il y a trois facteurs qui ont poussé et motivé le peuple à venir en force pour marche, d’abord les provocations et les discours de Gaid Salah qui veut imposer sa solution au peuple. Deuxièmement, l’arrestation de Karim Tabou qui a mobilisé encore d’avantage pour marcher en guise de solidarité avec lui. Et il y a aussi les pluies diluviennes de la veille du vendredi 30 qui a donné la fraîcheur aux temps pour nous laisser marcher tranquillement « .
Kalem Samy. 25 ans. Employé
» je n ai pas ratée un seul vendredi depuis le 22 février 2019. Je m’en fou du climat des discours de Gaid et d’autres Doubab qu ils envoient pour casser la marche du peuple. Tant que les symboles du système corrompu reste au pouvoir, je ne vote pas. Je n ai peur de rien et de personne, mon pays doit être gouverné par les algeriens patriote démocrates et ouvert sur le monde universel « .
Slimane Djellouli. journaliste au chômage
» Le système corrompu doit disparaître pour laisser place à la construction d un Etat de droit digne de son nom. C est ce système injuste et corrompu qui met les journalistes en prisons pour avoir dénoncé leurs politiques suicidaires. On ne peut jamais construire et développer le pays sans liberté d expression et l indépendance de la justice »