Les participants au premier séminaire sur « La mémoire et la problématique de l’écriture de l’histoire nationale » ont appelé jeudi à la création d’une école nationale supérieure d’histoire, eu égard à l’intérêt qu’accorde le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune à l’histoire et la Mémoire nationale.
Les travaux du séminaire qui a réuni plus de 125 professeurs et chercheurs et plus de 20 laboratoires scientifiques spécialisés, met en avant l’importance de la valorisation du patrimoine historique et culturel, la préservation de l’identité nationale et de la consolidation de la cohésion sociale à travers la création d’une école nationale supérieure d’histoire et d’une association nationale des historiens algériens. L’école supérieure devra unifier les visions des historiens et d’accompagner les orientations de l’Etat algérien en matière d’histoire et de mémoire.
Les participants ont également recommandé l’ouverture d’une formation doctorale dans le domaine de l’histoire nationale et des questions liées à la Mémoire dans le cadre d’une coordination entre les ministères des Moudjahidine et des Ayants droit et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Le ministre des Moudjahidine et des Ayant droits, Laid Rebiga a affirmé que l’Etat algérien, conduit par le président de la République, est prêt à accompagner les historiens dans leurs recherches et leurs efforts au service de l’intérêt général, de l’unité nationale et de l’histoire. La préservation et l’écriture de l’histoire ne peuvent être réalisées par le désir et les souhaits, car exigeant, plutôt la scientificité, la crédibilité et l’éthique, d’où la nécessité d’ouvrir des ateliers et des canaux de communication permanents entre l’ensemble des chercheurs et des professionnels du domaine historique.
Histoire et civilisation
Les efforts déployés pour diffuser nos valeurs civilisationnelles et historiques à travers la production de films documentaires et cinématographiques, et l’édition d’ouvrages scientifiques contribuent, selon le ministre, à conforter la place de l’histoire nationale et à immuniser nos actuelles et futures générations.
Après avoir salué les conclusions de ce séminaire, Laid Rebiga a indiqué que les établissements scientifiques et les instances relevant de son secteur sont mis à la disposition des chercheurs et de tous les intéressés par l’histoire et la mémoire en vue de leur permettre d’écrire l’histoire et de préserver, ainsi, la Mémoire nationale.
La rencontre a été une occasion pour le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit de rendre hommage à d’éminents historiens algériens en reconnaissance de leurs contributions précieuses à l’écriture de l’histoire nationale et à la préservation de la Mémoire. Un hommage a été rendu à vingt 20 historiens algériens dont les défunts Yahia Bouaziz, Abou El Kacem Saâdallah, Mahfoud Kaddache.
Organisé au Cercle national de l’Armée à Béni Messous, le séminaire s’est déroulé en présence du Conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires politiques et des relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques, M. Chafik Mesbah, de moudjahidine et d’académiciens. Aussi, les deux associations Machaal Echahid et « Chercheurs » pour les études historiques et archéologiques Laghouat ainsi que l’Agence nationale de communication, d’édition et de publicité ANEP, ont été distinguées.
Le séminaire a été organisé par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit avec la participation de la Commission algérienne Histoire et Mémoire en coordination avec les secteurs de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Education nationale. Les participants à cette rencontre ont évoqué les contributions historiques algériennes à la construction de la conscience nationale outre le rôle que pourrait jouer l’école algérienne dans l’accompagnement des mutations survenant en matière d’histoire et de mémoire.
Rédaction/APS