Les participants Ă la première confĂ©rence sur cheikh Mohamed Ben Ali Es-sanoussi 1787-1859, organisĂ©e samedi Ă Mostaganem, ont plaidĂ© pour s’intĂ©resser au patrimoine soufi et permettre aux chercheurs universitaires et jeunes de l’étudier. Dr Larbi Bouamama de l’universitĂ© de Mostaganem a soutenu que mettre ce patrimoine Ă la disposition des chercheurs aide Ă mieux connaĂ®tre et Ă comprendre plusieurs Ă©tapes historiques opaques et intermittentes et Ă faire un rapport entre les Ă©vĂ©nements pour avoir une image complète. Cheikh Senoussi fut un enseignant thĂ©ologien, un politicien et un sociologue qui a rĂ©ussi Ă travers le mouvement soufi d’édifier un Etat, a-t-il rappelĂ©, soulignant qu’il est temps de profiter de son legs et de construire une base culturelle et civilisationnelle solide. Dr Latrouche Charef de la mĂŞme universitĂ© a affirmĂ©, pour sa part, que diffuser la pensĂ©e soufie sanoussie et sa simplification par l’utilisation d’outils de l’Ă©poque est plus que nĂ©cessaire.L’utilisation des technologies de communication notamment les rĂ©seaux sociaux permet aux gĂ©nĂ©rations de prĂ©server ce patrimoine, a-t-il estimĂ©. Cette confĂ©rence a Ă©tĂ© organisĂ©e Ă la bibliothèque principale de lecture publique « Dr Moulay Belhamissi » de Mostaganem Ă l’occasion de la commĂ©moration du 160e anniversaire de la mort de Cheikh Mohamed Ben Ali Es-Sanoussi en ce jour de 1859, a indiquĂ© le prĂ©sident de l’association du cheikh Mohamed Ben Ali Es-Sanoussi du patrimoine soufi, Khettab Tekkouk, souligant que cette confĂ©rence entre dans le cadre du programme de l’association visant la promotion du patrimoine de cet Ă©rudit soufi en fiqh et thĂ©ologie ayant fondĂ© une tariqa soufie regroupant des disciples d’Afrique et d’Asie. Cheikh Mohamed Ben Ali Es-Sanoiussi, nĂ© aux environs de Mostaganem en 1787, s’est dĂ©placĂ© Ă Mazouna, Tlemcen et Fès Ă la quĂŞte du savoir. il a enseignĂ© Ă la mosquĂ©e d’El Azhar en Egypte et a créé sa zaouia dans des pays du Moyen orient. De retour en Libye après un long sĂ©jour en Egypte, il a fondĂ© son centre de la tariqa soufie d’enseignement du Coran et de la Sunna. Il dĂ©cĂ©da Ă Djaghboub Libye en 1859 laissant derrière lui plus de 40 ouvrages et lettres dans diffĂ©rentes sciences.
M.K