Slimane Brahmi ,ministre de la Justice, Garde des sceaux mis en avant, lundi à Alger, le rôle de l’autorité judiciaire dans la lutte contre la corruption, la protection des deniers publics et la récupération des fonds spoliés.Dans une allocution prononcée à l’occasion de l’installation du nouveau Directeur général de l’Office central de répression de la corruption OCRC, le ministre a indiqué que l’autorité judiciaire constituait, « le principal pilier dans l’édification de l’Etat de Droit et de loi », soulignant que « plus cette autorité est forte, juste et indépendante, plus elle est apte à réaliser ses devoirs dans la protection des personnes, des droits et des libertés, mais également la protection des deniers publics, la récupération des fonds spoliés et la préservation des revenues des générations actuelles et futures. L’autorité judiciaire « poursuivra son action dans ce sens avec l’aide de tous pour appliquer les lois de la République et punir les corrompues conformément à la loi, et ce en toute sérénité et clairvoyance », a ajouté le Garde des sceaux, assurant que « les enfants de cette autorité judiciaire, fidèles à leur peuple et à leur patrie, vont prouver leur compétence et leur haute capacité à faire face aux affaires de corruption ainsi qu’aux autres affaires qui se posent quotidiennement aux différentes juridictions ».
Soulignant que la corruption « est un phénomène et un fléau qui ronge les fondements et les capacités des sociétés et des Etats dans tous les domaines de la vie, économiques, politiques et sociales », M. Brahmi a estimé que « ce fléau a des répercussions catastrophiques sur les bases et le tissu des sociétés et des pays, au regard de sa capacité à détruire les capacités économiques et à retarder le développement en raison de la lapidation des ressources et la perte des chances d’investissement productif.
AC