Les opérateurs économiques qui boostent le tourisme saharien, attirent l’attention sur les conséquences du prolongement de la crise politique depuis le 22 février 2019. « A l’instar de toute les villes du pays, nous marchons chaque vendredi pour exprimer notre engagement à poursuivre la lutte jusqu’au départ de ce système corrompu qui ne veut pas tirer des leçons » déplore Ahmed gérant d’une agence de voyage de qui se plaint de la dégradation continue de l’activité tourististique a Djanet. Contrairement aux grandes villes qui ont l’avantage de la médiatisation des évènements, est les préoccupations, les petites villes et wilayas du sud passent souvent sous silence radio. Le problème dépasse de loin, le prétexte sécuritaire. Mais, ce sont les pratiques bureaucratiques qui se répercutent négativement sur le développement de notre secteur plus précisément à Djanet. Considéré comme la base de l’activité économique et commerciale, notamment dans les villes de Tamanrasset, Djanet, Timimoune, Adrar, Ouargla, Ghardaia est plus, les agences de voyages, les établissements de l’hôtellerie et le commerce de manière général, ne font plus de recette qui pourra garantir l’avenir. En plus du chômage qui guette le quotidien des jeunes, au point de se laisser trainer dans les fléaux sociaux tels la drogue et le marché parallèle, les appels de nombreux opérateurs, ne sont nullement de simples témoignages qui reflètent la réalité quotidienne, mais, mieux que cela. « La crise politique se répercute directement sur l’économie et le commerce. Plus, l’on ne prend pas en charge les revendications légitimes, plus le danger s’approche de nous », averti d’or et déjà Mohamed Targui.
AC