La marche des étudiants de ce mardi 16 juillet 2019 est marqués par de nombreux inconnus qui sont financés pour saborder le mouvement des étudiants. « Nous avons des preuves qu’il y a des membres appartenant au parti TEJ, d’ Amar Ghoul qui ont été approché, afin de leur proposer des services et de l’argent en allant jusqu’à leur donner 400.000.00 DA, afin de casser le mouvement des étudiants » a dénoncé Y H, délégué des étudiants. Malgré la chaleur et les obstacles de tous bords, des centaines d’étudiants ont manifesté à nouveau ce mardi à Alger. A.Malik étudiant » Je suis conscient et responsable de mes propos. il y a des jeunes étudiants à qui l’on a donné de l’argent pour quitter notre mouvement. Des groupes de personnes, se sont infiltrés dans notre mouvement, afin de marcher au nom des étudiants. mais, nous avons les avons évités, afin de garder notre mobilisation et éviter que l’on dise que c’est nous qui nous affrontent.ces gens et groupes n’avons rien à voir avec l’université « , a révélé S.Y qui n’a pas manqué de présenter des preuves, s’il en faut, afin de convaincre. Malik D, étudiant en science politique, déplore l’infiltration d’un autre groupe dénommé Badissia qui a brandi ses pancartes pour se faire passer comme des étudiants, alors qu’ils sont connus et reconnus de tous. Conscient de la situation qui risque de s’effriter. Salim Y poursuit » nous avons tiré la leçon. La prochaine réunion, nous allons mettre en place, une nouvelle réorganisation, afin de dénoncer les intrus publiquement », dit-il . C’est vrai que beaucoup d’entre eux sont partis en vacance, mais, il faut savoir aussi que beaucoup d’autres citoyens ont rejoint le mouvement par solidarité, a souligné ce délégué qui a dénoncé les blocages des étudiants qui luttent pour la bonne cause du peuple. Afin de réitérer leurs attachements aux revendications démocratiques et le changement du système corrompu, ces marcheurs infatigables, sont restés mobilisés, malgré la chaleure suffoquante et le nombre impressionnant des policiers en uniforme et civiles qui les suivent. Marquant la 22e marche qui se poursuit avec la même détermination du mouvement populaire Hirak qui a brisé le silence et la peur depuis le 22 février 2019, les slogans sont toujours présents. changement du système, le départ des symboles du système corrompu et la construction de l’Etat civile. Les points forts de cette énième sortie pacifique, restent collés à la préoccupation du peuple entier. Certes, moins nombreux par rapport aux précédentes marches et foules, les étudiants restent confiants sont déterminé d’aller jusqu’au bout de leurs revendications légitimes. ils ont commencé leur marche de la place des martyrs en passant par les principales artères jusqu’ à la Grande Poste. Le nombre des étudiants et marcheurs a diminué pour plusieurs raisons.La fermeture des cités universitaires. La récupération d’un nombre important des jeunes de la première année qui n’ont pas l’expérience en acceptant les offres des salons est plus.
M.K