Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassane Rabhi, a révélé que le temps de la planche à billet est révolu. L’Algérie tourne résolument la page de ce mode de financement non conventionnel. Le ministre a affirmé que le gouvernement avait pris à l’époque des mesures devant permettre au pays d’éviter les risques qui pourraient porter préjudice à l’économie nationale. La préservation du pays, de l’économie et ses institutions nationales est la responsabilité de tout un chacun, a-t-il affirmé, en marge du lancement d’un programme de formation sur l’environnement au profit de journalistes. Rendu possible grâce à un amendement de la loi sur la monnaie et le crédit, autorisant le Trésor public de s’endetter directement de la Banque d’Algérie BA, le financement non conventionnel était programmé pour une période transitoire de cinq ans qui devait aboutir à la concrétisation de réformes structurelles importantes. La planche à billets, un mécanisme de financement présenté par le gouvernement de l’époque, comme une réponse urgente aux rétrécissements des liquidités bancaires, surevenu aprés la chute brutale des cours du pétrole au deuxieme semestre 2014.
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