L’ex-ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a affirmé que le conflit au Sahara occidental devait être traité à la racine, soulignant la nécessité d’engager des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario.
L’ex chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez répond à la question du Sahara occidental que » La résolution du conflit entre le saharaoccidental et le Maroc, ne peut se résoudre que si on le traite à partir de ses racine », a-t-il répondu dans un entretien accordé au quotidien Espagnol El Indépendiente.
A cet égard, elle pense que » les Nations unies jouent un rôle très important, aussi décrié que nécessaire, pour essayer d’amener les parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario, ndlr) à trouver une solution qui permettra de résoudre le conflit à long terme ».
Concernant le rôle que peut jouer l’Espagne dans le règlement du conflit au Sahara occidental, l’actuelle doyenne de l’école des affaires internationales de Paris a signalé que son pays « devrait être en mesure de soutenir tous les efforts du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et de son envoyé spécial pour le Sahara occidental Staffan de Mistura.
« Mais la question devrait être traitée à la source, et à la source, c’est une négociation entre les parties. Ce que nous pouvons faire, c’est aider, accompagner, encourager et peut-être contribuer, mais nous ne pouvons pas remplacer les parties au conflit », a-t-elle insisté.
L’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères a mis en garde contre les répercussions d’un statu quo au Sahara occidental, où seule une solution politique à même de permettre l’autodétermination du peuple sahraoui pourrait assurer une paix durable dans la région. « Ce que nous savons, c’est que lorsque nous cessons de prêter attention à ces conflits sans qu’ils soient résolus, ce sont finalement des zones de fragilité que nous créons. Nous savons tous que la fragilité, en ces temps de fortes turbulences, n’est pas bonne conseillère », a-t-elle opiné.
Rédaction Afrique