La mise en place d’une Autorité nationale indépendante chargée de l’organisation de l’élection présidentielle sera au centre du processus de dialogue, les participants sont appelés à arrêter la configuration de cette institution et à fixer ses attributions, a souligné le secrétaire général de la Présidence de la République, Noureddine Ayadi.La création et la mise en place d’une Autorité nationale indépendante chargée de l’organisation des élections « sera certainement au centre du processus de dialogue », a déclaré M. Ayadi dans une interview accordée à des organes de presse nationaux, dont l’APS. Il a souligné, à cet effet, que « les participants sont appelés à arrêter la configuration de cette institution, à en fixer les attributions et l’organisation ainsi que le nombre et le choix des membres qui devront la composer et ceux qui auront à la diriger ». S’agissant des attributions de cette Autorité, M. Ayadi a indiqué que « le souhait généralement émis est que cette institution puisse prendre en charge les prérogatives de l’administration publique en matière d’organisation des élections ». Il a affirmé, à cet égard, que « l’Etat est disposé à assurer l’autonomie financière et de gestion de cette Autorité, qui aura à gérer ses moyens et les crédits qui seront accordés pour l’organisation de l’élection présidentielle.Dans le même contexte, il a précisé que les participants pourront aussi examiner et arrêter toute mesure de nature à renforcer la transparence et l’impartialité de l’élection présidentielle, comme ils pourront aussi proposer toute mesure visant à l’apaisement du climat politique et social. A propos de la date du prochain scrutin présidentiel, il a indiqué « comme déjà souligné, il est souhaitable que cette date soit la plus rapprochée possible, en raison des conséquences néfastes d’une prolongation de la situation actuelle sur le fonctionnement de nos institutions, sur notre économie et sur l’état des relations internationales ainsi que sur l’image que se font nos partenaires étrangers de notre pays.Pour le secrétaire général de la Présidence de la République, cette date « devra donc être arrêtée dans le cadre du processus de dialogue et sa fixation devra bien sûr dépendre du délai du déroulement du dialogue, des exigences légales du processus d’adoption des mesures législatives et réglementaires et du calendrier électoral.
APS