Le discours de Gaid Salah qui a utilisé un ton plus au moins nouveau par rapport aux précédents discours ou il prône le soutien de la cause du peuple a connu un vendredi 18 sous haute tension. Dès la matinée, les services de la sûreté nationale ont saisie pas moins de 100 drapeaux aux citoyens d’Alger et d’autres qui sont venus d’autres wilayas. « Nous sommes venus la nuit pour éviter toute représailles et blocages de la route que l’on a connu depuis. Mais, nous avons des des drapeaux avec nous et personne ne pourras nous interdire de porter le drapeau qui reflète l’identité Amazighe et ancestrale », a souligné Mokrane venu de Béjaia. Personnalité connue sur la scène nationale qui a préféré s’exprimer sous l’anonymat, conseille sur la question du port ou non du drapeau Amazighe « Le problème du pays, ne réside pas dans le drapeau. Les tenants du système utilisent le drapeau amazighe comme provocation, afin de ramener le peuple sur le champs de la violence. On ne doit pas tomber dans le piège. Je peux laisser le drapeau et je marche avec un tee shirt qui porte le drapeau amazighe. S ils nous enlève les tee shirt, cela va devenir encore plus grave pour le système qui déshabille » suggéré t-il comme solution de rechange en cas de persistance contre le port du drapeau amazighe. Marquée par une atmosphère qui reflète un mécontentement remarquable et durcissant les positions entre gouverneurs et gouvernés, le système et les citoyens qui dit « dégage» depuis 4 mois déjà, l’interdiction du drapeau Amazighe au coté du drapeau national, n’a fait en fait, qu’unir d’avantage les algériens autour de l’objectif commun à savoir le départ de tous les symbole du régime corrompu. Bien qu’ils soutiennent la cause des deux peuples, des observateurs neutre et bien avertis, n’ont pas manqué de soulevé le pourquoi de la présence d’autres drapeaux des pays étrangers, comme la Palestine, le RASD, et même le portrait de Morsi, président Égyptiens décédés et de l’autre coté, interdire le drapeau Amazighe, partie intégrante de l’identité du peuple Algériens et de toute l’Afrique du nord. Cela donne à réfléchir sur le tenants et les aboutissants de telles décisions qui vont à l’encontre de l’esprit constitutionnelle et valeurs identitaire de tout le peuple qui le porte dans le cœur.Raisonnement oblige. Il faut choisir et peser le poids des mots et décisions politiques, a-t-on affirmés. Resté mitigé entre l’espoir du changement du régime qui a dépassé les limites de la tolérance et la nature du régime corrompu qui a placé ses pions et racines dans l’ésprit de la responsabilité des politiques, le peuple ne jure que par la continuité du combat pacifique quelques soit le prix et la durée des marches pour la construction de la 2é République. Le temps est celui du changement, dit le peuple Algérien.
A.C