Alger. Vendredi 20. Hirak.. Mardi 02 juillet 2019. Les étudiants Algériens exigent la libération du Moudjahid Lakhdar Bouregaa qui a été injustement arrête et emprisonné pour avoir critiqué le régime en place. Tôt la matinée, les fourgons de la sûreté nationale ont bloqués les allées qui longent la rue Didouche Mourad, Larbi Ben M’hidi et la grande poste, afin de fermer les accès pour rejoindre la marche des étudiants qui sont au nombre de quelques 3000 étudiants environ. Déterminé d’aller jusqu’au bout de la cause du peuple, les étudiants ont brandit des dizaines de pancartes et le drapeau national pour appeler au départ du système politique en place. « Libérez Lakhadar Bouregaa » « le 05 juillet 2019, nous serons plus nombreux », « le peuple n’aime pas et ne veut pas la trahison de la mémoire des martyrs », « Retirez vos noms et partez » clament –ils tout haut à l’égard des symboles du système politique et les harkis qui ont bénéficié des largesses avec la complicité des uns est des autres, ont-ils scandés. Les étudiants ont entamés leurs marche vers 10h00 du matin, a partir de la place des martyrs, tout en passant par le boulevard zighoud Youcef, Square Port Said, Boulevard Amirouch, la tue Ferroukhi, et la rue Didouch Mourad, avant d’arriver à la grande poste. Bien organisé tout au long de la marche, des tentatives enlèvement de quelques pancartes ont étés constatés durant toute la marche. Concentré sur la marche du 05 juillet prochain, les étudiants n’ont pas manqué de rendre vibrant hommage aux véritables moudjahidines qui n’ont pas trahit la mémoire des martyrs, tout en dénonçant le silence et la complicité de bon nombres de moudjahidines qui ont signés pour les harkis et leurs enfants, afin de bénéficier de la carte en tant que tel pour trirer profit de tout ce qui revient de droit aux vrais moudjahidines. à commencer par les licences. La participation à la marche pour la énième fois, de Mohamed Mellouk, qui a divulgué les dossiers des faux moudjahidines qui atteint un nombre inimaginable par rapport à la réalité, n’a pas manqué de saluer l’engagement des étudiants de continuer le combat pour rendre la souveraineté politique au peuple qui a trop souffert du mal du système en place.
A.C