Les professionnels de la télévision algérienne enregistrent leurs 12é sit-in consécutif au niveau du boulevard des martyrs à Alger. Journalistes et techniciens des 5 chaines « enchaînées » à savoir l’ENTV, Canal Algérie, A3, TV4 Tamazight, également la chaine Coranique reviennent à la charge. Afin de faire valoir le droit et le devoir d’informer librement et loin de toute pression et censure, des dizaines de journalistes et techniciens professionnels de l’audiovisuel observent lundi vers 13h.30, un Sit-in devant le portail de la télévision nationale, afin de retirer leurs revendications légitimes et combien sont si importante pour le pays. « Nous voulons exercer notre métier pleinement. Nous voulons assurer un service public digne de son nom » souligne Abdelmadjid Benkaci, journaliste professionnel à canal Algérie qui n’a pas hésité à souligner vivement « Nous ne reconnaissons pas dans notre travail de journaliste à cause des pressions que l’on exerce sur nous quotidiennement » dira-t-il. Refusant de céder aux ordres toute en insistant sur l’importance du respect de l’éthique et la déontologie du métier du journalisme au sens noble de la profession plus de 700 journalistes de l’audiovisuel partagent la préoccupations et objectifs. A l’orée du développement des nouvelles technologies « On ne peut plus cacher le soleil avec un tamis », disent t-ils. Le changement des mentalité et l’ouverture des médias lourds, sont devenus une nécessite accrue, afin de mettre un termes aux méthodes archaïque qui empêche l’évolution à tous les niveaux. Unit pour la bonne cause, journalistes et techniciens hommes est femmes munit de pancartes et banderoles qui portent sur un seul objectif, à savoir » libérer le son et l’image » rapporté par les journalistes et cameramans. Professionnels et débutant de la télévision, réclament la liberté d’expression qui constitue la base du développement et de l’exercice du métier du journalisme,afin de se placer au diapason de l’exigence du service public et pays.
« Les journalistes demandent une audience avec le nouveau DG de l’ENTV »
Salim Rebahi, ancien journaliste et ex chargé de communication du chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, qui l’a promu à la tête de la télévision algérienne, est aussi destinataire d’un message très fort de la part des journalistes et techniciens qui souhaitent un changement réel et rapide au niveau de leurs entreprise. » le nouveau DG a promit l’ouverture, nous espérons qu’il tiendra sa parole », a affirmé Abdelmadjid Benkaci. Le nouveau directeur général de l’ENTV est fortement sollicité pour recevoir les représentants des journalistes qui sont sur le point de lancer le syndicat des journalistes de l’audiovisuel. « La télévision nationale a reculé ces derniers temps par rapports aux premières semaines du mouvement Hirak. Nous voulons un changement remarquable qui permet aux journalistes de faire leurs travail convenablement. les chaines de télévisions publiques, ne sont pas seules sur le terrain. C’est tout le peuple qui veut se reconnaître dans leurs chaines de télévisions », souligne Madjid Benkaci, fervent défenseur de la cause.
« Parole de téléspectateur »
Abdenour, fonctionnaire : « L’ENTV doit assumer sa mission de média publique »
Plus dur que la censure est l’autocensure. « Je ne vois pas pourquoi on cache la vérité au peuple, alors que nous avons plusieurs chaines de télévisions privé et étrangères qui montrent ce que cache les chaines publics au peuple » affirme Abdenour qui cite des exemples concrets de plusieurs voisins et journalistes qui habitent dans le même quartier. On en veut parfois aux journalistes qui ne disent pas toute la vérité. Mais, on sait aussi que les journalistes sont ont des responsables qui ne laissent pas la liberté aux journalistes de faire leurs travail comme il se doit, dit-il. Branché beaucoup plus sur les mach de foot Ball de la ligue Européenne ou nationale, Abdenour souligne qu’il n’a pas vu les informations des chaines publiques algériennes depuis le début du Ramadhan à cause des programmes qui se ressemblent.
A.C