Les autorités maliennes ont renforcé le dispositif sécuritaire dans le centre du pays, afin de parer à toute attaque terroriste de quelques nature qui pourrait déstabiliser le climat sécuritaire dans le pays.L’armée malienne a renforcé sa présence aux environs de deux villages dogons du centre du pays attaqués lundi. Les affrontements se multiplient dans cette région entre les Peuls, traditionnellement éleveurs et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l’agriculture, qui ont créé leurs « groupes d’autodéfense. En outre, les villages de Gangafani et de Yoro, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été frappés lundi soir par des « attaques terroristes ayant fait 38 morts et de nombreux blessés, a annoncé mardi soir le gouvernement dans un « bilan provisoire officiel.Un contingent des forces de défense et de sécurité a été dépêché sur les lieux pour sécuriser les populations et leurs biens, et traquer les auteurs de ces attaques, a ajouté le gouvernement. Selon un élu de la région, la situation a été calme la nuit. Mais après un événement comme ça, les populations ont évidemment peur. Les violences qui affectent cette région depuis quatre ans ont culminé avec le massacre le 23 mars. Ces actes sont attribués à des chasseurs dogons, de quelque 160 Peuls dans le village d’Ogossagou, près de la frontière avec le Burkina Faso.
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