A l’instar d’autres secteurs névralgiques, celui de la Santé connait, depuis plusieurs décennies, des dysfonctionnements endémiques. Les professionnels de la santé, tous corps confondus, ont à leur tour exprimé leur volonté pour un changement radical au sein du mouvement populaire enclenché le 22 février.
Le professeur Mansour Brouri, ex-chef de service en mĂ©decine interne Ă l’hĂ´pital Birtraria d’El Biar (Alger) qui s’exprimait ce matin, dans l’émission L’invitĂ© de la rĂ©daction, relève un ensemble d’aberrations mais surtout les obstacles venus, jusque-lĂ , Ă bout de toute initiative ou tentative de changement du fait que le pouvoir dĂ©cisionnel règne en maitre dans la gestion du secteur. Celui qui avait Ă©tĂ© Ă l’origine de « L’hospitalisation Ă domicile » en 1999, dĂ©plore cette rĂ©sistance, voire lutte contre l’esprit d’innovation en faisant remarquer que mise Ă part sa citation dans la loi sanitaire, cette activitĂ© n’est encadrĂ© par aucun texte pour gĂ©rer ses aspects pratiques.
Pour rappel, cela fait plus de dix ans (en 2008) que l’élaboration d’une première loi sanitaire aura été tentée par une cinquantaine d’illustres compétences nationales à l’instar des professeur Jean-Paul Grangaud, Mansour Brouri et Pierre Chaulet.
AC