Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tidjani Hassan Haddam, a mis en avant, lundi à Alger, la détermination des pouvoirs publics à poursuivre la concertation avec les différents acteurs, en vue d’engager une réflexion approfondie sur l’économie informelle et les mécanismes de transition vers le formel.
Intervenant à l’ouverture d’une journée d’études sur la transition de l’économie informelle à l’économie formelle, le ministre a indiqué que cette rencontre à laquelle prennent part des experts algériens et étrangers, ainsi que des acteurs des différentes secteurs concernés « débattra d’une question sensible à laquelle les pouvoirs publics accordent un grand intérêt, étant donné que l’économie informelle impacte non seulement le développement économique mais aussi les travailleurs, du fait qu’ils ne sont pas affiliés à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés CNAS pour bénéficier de la protection sociale et sanitaire. Elle offrira, également, « un espace de concertation et d’échanges d’informations statistiques et d’approches sur ce phénomène dans le but de trouver des mécanismes à même de le contenir, a-t-il indiqué appelant les participants à apporter leur contribution en vue d’une prise en charge optimale, et sans délai, des acteurs de l’économie informelle. Rappelant les mutations socio-économiques des dernières décennies ayant favorisé l’émergence de l’économie informelle, en sus de nouvelles activités et métiers non prévues dans les législations, le ministre a évoqué toutes les mesures exceptionnelles incluses dans la loi de Finances complémentaire 2015, et visant à inciter les entreprises à intégrer le secteur réglementé, à travers la déclaration de leurs activités et des travailleurs auprès de la sécurité sociale pour la régularisation de leur situation.
N.A