La liberté d’expression, le respect de l’éthique, l’indépendance de la justice, et l’engagement pour aller de l’avant contre la corruption et contre l’injustice sociale, sont des préalables pour la démocratie et la construction d’un État de droit digne des peuples qui avancent. Autrement dit. Tout est chimère.
Alors que l’opinion publique nationale s’attendait à une meilleure reprise de leurs travail d’information, plus de 120 travailleurs, dont la quasi majorité sont des journalistes professionnelles, sans resté sans salaires depuis 11 mois déjà, et ce, malgré le changement de la ligne éditoriale et le retour graduelle de la publicité dans les pages de ce journal le plus grand tirage du pays. » Nous sommes dans un état d’esprit lamentable. Nous avons des crédits au niveau de l’agence AADL et autres besoins que l’on doit satisfaire. Mais, malheureusement, c’est la dégradation de la situation des employés. Même pas des versements partielles pour nourrir les enfants », déplore plusieurs confrères qui se sont exprimés dans l’anonymat.
Enrigistrant leurs 10eme AG depuis le déclenchement de la grève illimitée au mois de mars 2022, aucune avancée n’a été enregistrée malgré la procédure judiciaire qui a été engagée au niveau de l’inspection du travail, ont-ils déploré.
S’agissant d’un éventuel dialogue entre le collectif des journalistes et la direction du journal El Watan, qui va dans le sens de l’apaisement de la situation et trouver une solution à ce conflit qui a trop duré, d’autant plus que le pays a besoins de toutes ses plumes et voies médiatiques pour justement bâtir une démocratie sur des bases d’ouverture et d’engagement pour l’intérêt du pays avant tout, nos sources qui ont préférés garder l’anonymat, soulignent que » L’amour du pays est dans le sang. Nous continuons à défendre notre pays en notre âme et conscience et l’intérêt de notre pays passe avant tout », a-t’on indiqué en guise de d’attachement aux valeurs démocratiques et la stabilité du pays.
S’agissant de la publication quotidienne du journal El Watan malgré la grève qui a été observée depuis, nos sources affirme que le journal continue avec le strict minimum et il n’y a qu’à faire la comparaison entre le journal El Watan d’avant et celui de ces derniers temps.
Face à la situation déplorable que vie ce grand journal qui souffre de problèmes économiques avant tout et pour des raisons, les lecteurs et lectrices sont les premières personnes a se demander d’abord quant l’évolution de la situation apres tout. Comme cela été fait dans le passe, et tenant compte de son importance de la communication et apport médiatique au plan national et international, Algerie62, se fait un devoir de conscience pour éclairer un tant soit peu l’évolution de la situation, tout en souhaitant le grand retour du journal El Watan avec tous ses journalistes dans l’intérêt général et national avant tout.
A.C