Sollicité par Infodalger, afin de nous informer sur les raisons de son éviction à la tête de la direction générale des impôts (DGI), Mustapha Zikara, qui a quitté son poste depuis le 30 avril 2019, répond avec un air de confiance remarquable. « J’ai été relevé de mes fonctions injustement. Moi-même je ne sais pas pourquoi jusqu’à présent. J’ai demandé à la hiérarchie pour me dire pourquoi on m’a relevé de mes fonctions,mais, je n’ai pas eu de réponses » à révélé M Zikara. L’ex-Dg de la DGI ajoute sciemment «J’ai signé tous les documents en bonne et due forme. J’ai présenté le dossier fiscal du fils de Ahmed Ouyahya, alors chef de gouvernement en prison, malheureusement, quelques semaines après, j’ai été relevé de mes fonctions après deux ans à la tête de la direction générale des impôts » a-t-il déploré. Loin de toutes polémiques et bruit médiatique, Zikara souligne « La seule réponse qu’on m’a donnée, c’est d’attendre que les choses vont changer. J’ai travaillé deux ans sans salaire. Le premier mois où j’ai reçu mon premier salaire, j’ai été relevé de mes fonctions », a t-il regrétté. Connue et reconnue par sa transparence durant toutes les conférences de presse qu’il a animées, notamment au Forum El Moudjahid, et médias lourds, ou il a été invité à plusieurs reprises, notre interlocuteur n’a pas manqué de s’intérroger sur l’absence de transparence,personne et organisation pour me défendre et défendre les cadres relevés de leurs fonctions de manière injuste et arbitraire. Bien informé sur le cercle vicieux qui lui a reproché des faits imaginaires, l’ex DG des impôts lance « ils ont lancé des rumeures contre moi et dire que j’ai bénéficié d’une grande villa à Alger. C’est faux. J’habite dans un appartement F3 avec mes enfants à Alger. Même le véhicule de service je ne l’ai jamais utilisé pour mes intérêts personnels. Les Week Ends, je prends mon véhicule personnel » tonne-t-il. sûr de lui, M Zikara a avancé qu’il connait les gens qui ont donné de l’argent à des journalistes pour médiatiser de fausses informations contre lui. Au sujet d’une éventuelle poursuite judiciaire contre les parties qu’il juge derrière la campagne diffamatoire, l’ex-Dg de la DGI a révélé qu’une poursuite judiciaire a été déposée devant le procureur de la République, contre Abdou Semmar. L’audience aura lieu le 02 octobre prochain à Alger. Et comme dans toutes les révolutions populaires, les abus de pouvoirs, les excès de zèles et les conflits d’intérêts matériels surtout qui se souvent au centre des rivalités de toutes sortes. Infodalger, né en plein mouvement Hirak, reste libre et indépendant de toute récupération. Seule la vérité et la justice, motivent notre action et motivation. Le reste est chimère.
Y.B