La corruption, avec ses différentes formes et degrés, mène à un déséquilibre dans la structure sociale, à la désagrégation de la vie publique, à la marginalisation et à l’exclusion de la compétence », a poursuivi le ministre, ajoutant que « la corruption quelque soit son degré, n’est pas une fatalité mais comme tout comportement humain négatif peut être traitée en consentant des efforts et en relevant les défis nécessaires pour y faire face. Il a estimé que « la lutte contre ce phénomène dangereux qui détruit l’économie nationale et entrave les choix stratégiques du pays et les objectifs fixés dans les domaines de l’édification institutionnelle, du développement humain et de promotion et du renforcement de la bonne gouvernance, constitue l’un des fondements de la véritable renaissance.Cette lutte, a-t-il ajouté, exige « la conjugaison des différents efforts et repose sur des approches à orientations multiples et complémentaire auxquelles l’ensembles des parties concernés (autorités et entreprises) apportent leur contribution conformément à une stratégie précise.Le ministre a salué, dans ce sens, « le rôle des autres institutions officielles de l’Etat chargées de la lutte contre la corruption à l’image de la police judiciaire, toutes catégories confondues, qui a fait preuve de grande compétence et de sérieux dans le traitement des affaires complexes, ainsi que l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption ONPLC, la Cour des comptes, l’Inspection générale des Finances, la Direction générale des impôts, la Direction des Douanes et la Cellule de traitement du renseignement financier ». Ces institutions et instances sont appelées à « contribuer activement et à relever le défi afin de faire face et lutter contre la corruption pour la protection de l’économie nationale et des ressources de la nation, et de veiller à punir les contrevenants conformément à la loi », a ajouté le ministre da la Justice.Par ailleurs, le ministre a exprimé son souhait de voir cette occasion constituer le point de départ d’une nouvelle ère de « lutte contre la corruption dans le cadre de la loi, de la transparence et du sens de la responsabilité.
S.F