La prévention des conflits en Afrique devrait être une priorité tout en bénéficiant d’un financement adéquat afin de permettre au continent de répondre de manière efficace aux menaces multiformes, notamment celle du terrorisme, a indiqué, jeudi, le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, l’ambassadeur Amar Bendjama lors d’un débat ouvert au Conseil de sécurité.
« La paix et le développement se renforcent mutuellement », a soutenu M. Bendjama lors de son intervention au débat ouvert sur le « renforcement du rôle des Etats africains face aux défis mondiaux en matière de sécurité et de développement », affirmant que les conflits avaient un « effet négatif considérable » sur la réalisation des objectifs de développement durable.
L’Afrique fait face à nombreuses crises, notamment celles liées aux défis socio-économiques, a-t-il signalé affirmant que la bonne gouvernance restait, à cet égard, la solution idéale pour prévenir et régler les crises. Le développement est tout aussi crucial après la fin des conflits « dans la mesure où les efforts de consolidation de la paix contribuent à renforcer la résilience et les capacités des Etats touchés à se remettre des crises et à en prévenir de nouvelles », a-t-il ajouté.
De même que le renforcement de la coopération entre l’ONU et les organisations régionales dans les questions liées au maintien de la paix et de la sécurité internationales peuvent améliorer la sécurité collective, a-t-il noté. Il a assuré, en outre, que la mise en œuvre de la résolution 2719 du Conseil de sécurité offrait l’opportunité de favoriser l’appropriation par l’Union africaine des initiatives de paix grâce à un financement « prévisible, durable et flexible des opérations de soutien à la paix dirigées par l’UA.
Rédaction Internationale