Le Conseil de sécurité a échoué jeudi à adopter un projet de résolution présenté par l’Algérie, au nom du groupe arabe, recommandant à l’Assemblée générale l’admission de l’Etat de Palestine comme membre à part entière de l’Organisation des Nations unies.
Le texte a recueilli 12 votes pour, 1 contre (véto des Etats-Unis) et 2 abstentions du Royaume-Uni et Suisse. Dans une allocution prononcée avant le vote, le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, avait appelé les membres du Conseil de sécurité à accepter l’adhésion de la Palestine en tant que membre à part entière de l’ONU, soulignant qu’il s’agit d’une étape essentielle pour rectifier une injustice qui existe depuis de longue date pour honorer la dette que nous avons envers le peuple palestinien ».
Au nom du groupe arabe de l’Organisation de la coopération islamique OCI, au nom du mouvement des pays non-alignés et d’innombrable autres pays épris de paix, je me présente devant l’organe suprême chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationale pour proposer le projet de résolution sur l’admission de l’Etat de Palestine à l’Organisation des Nations unies », a déclaré M. Bendjama.
Le diplomate algérien a, en outre, assuré que l’admission de la Palestine à l’ONU « renforcerait la solution de deux Etats et ne l’entraverait pas. Une solution qui est constamment menacée par ceux qui souhaitent effacer l’identité et les aspirations palestiniennes.
« Cette admission (de la Palestine) consacrerait définitivement la solution des deux Etats que l’autorité occupante continue de rejeter ouvertement et représenterait un rejet de leur tentative d’effacer le peuple palestinien, détruire l’Etat palestinien et toutes les perspectives de paix », a-t-il ajouté. « Nous l’avons dit clairement, la communauté internationale est à vos côtés et nous sommes fidèles à notre engagement en faveur d’un Etat pacifique, souverain et indépendant », a également indiqué M. Bendjama, soulignant que « cette injustice historique doit être corrigée et la balance de la justice rééquilibrée ».
Rédaction Internationale