Le ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, clarifie sa feuille de route pour porter le PIB a deux chiffre 10, d’ici l’année 2027. Réorganisation du secteur sur la base des performances, motivation et protection des managers et bien d’autres points trés importants relevés par les managers depuis des années. Ces déclarations ont étés faite jeudi, lors de son passage à l’émission de Hakima Kamel de la radio nationale chaine3.
Avançant en grande pompe deux holding qui ont avancés à savoir le groupe GICA et Madar, le ministre de l’industrie souligne » Moi aussi j’étais managers d’entreprise de productions. je connais bien les difficultés. Nous avons de grandes compéténces au sein des entreprises qui necessite un accompganement pour relever les défis. nous avons commencé par l’ENIEM à Tizi Ouzou et bientot ce sera L’ ENIE de Sidi Belaabes », a souligné Ali dans un etat d’esprit pragmatique loin des discours prometteurs.
Cette politique industrielle est basée sur l’exploitation des ressources minières incroyables dont dispose l’Algérie, a expliqué M. Aoun et le choix de certaines filières qui demeurent encore dépendantes vis-à-vis des matières premières importées de l’étranger. » Mis à part la grande mine de fer de Gara Djebilet Tindouf, nous avons le zinc, le plomb, dernièrement avec la mise en œuvre de la fameuse mine d’Amizour de Bejaia, nous avons tout ce qui est phosphate, le sel et le calcaire qui sont des produits de base nécessaires à une industrie chimique de base », » Je fais peut-être l’impasse sur certaines ressources, mais l’Algérie recèle, je le répète, pas mal de ressources qui vont permettre à ce secteur industriel de décoller de manière appréciable » a indiqué Ali Aoun;
Cette politique de développement industriel, qui s’appuie sur l’exploitation de la manne minière a déjà commencé à donner ses fruits. A itre d’exemple, ALI Aoun cite le secteur des matériaux de construction devenu autonome à 100%. « Tout ce qui est ciment, faïence, briqueterie, tous les matériaux de construction ont intégré dans leur procédé de fabrication des matières premières locales », fait -il savoir.
Vers l’autonomie du secteur de la sidérurgie
Pour ce qui de la sidérurgie à part quelques productions encore dépendantes de l’importation de minerais de l’étranger fait remarquer le ministre de l’industrie annonce que » le secteur sera totalement autonome avec la mise en exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, qui va permettre au secteur de concrétiser un saut qualitatif et quantitatif très important, surtout à l’export« ,dit-t-il. » Les besoins nationaux sont pratiquement satisfaits à 60%. Il reste quelques importations, mais d’ici un an à un an et demi, l’objectif que nous a tracé monsieur le président de la République, sera effectif » a affirmé le ministre de l’industrie qui s’est exprimé dans un langage franc et transparent.
Pourquoi ce qui est possible aujourd’hui ne l’était pas par le passé ? « Par le passé, répond le ministre, beaucoup de choses ont été faites, sciemment faites, de telle manière à ce que nous restons dépendants de l’importation dans tous les domaines.
Ali Aoun a également abordé l’aspect Recherche & Développement, notamment les filières industrielles » aujourd’hui dans le monde la R&D consomme 30% du chiffre d’affaires des entreprises et des groupes qui se respectent« , il enchaine en affirmant que cette activité de R&D est nécessaire pour développer certaines filières. du secteur industriel » il y a des tentatives de mise en place d’une activité de R&D, elle est effective au niveau de l’Industrie pharmaceutique, elle est effective également au niveau des matériaux de construction, tout ceci doit contribuer à améliorer la qualité et, surtout, assurer une rentabilité et une économie d’énergie », a conclu M. Aoun.
Abordant la question de la motivation des chefs d’entreprises et la dépénalisation de l’acte de gestion qui freient ou bloque les initiatives des managers, le ministre de l’indutrie rassure » Nous savons que les managers travaillent beaucoups. on ne doit pas se limiter aux salaires de la fin des mois, mais, on doit aller vers des primes en fonction de la réalisation des objectifs » et d’ajouter « J‘aime bien répeter l’expression du président de la République qui a dit : » un manager est un être humain il peut se tromper. mais, ce qu’il y a lieu de retenir, c’est de ne pas mettre l’argent de l’entreprise dans sa poches. chacun est responsable de ses actes et conséquences« , a-t-il indiqué en guise d’assurance aux chefs d’entreprises honnêtes et transparents engagés dans les opérations de développement des entreprises publiques notamment. Le temps des injonctions et autres pratiques malsaine de la Issaba, sont révolues, at-t-il lancé comme un soutien directe aux chefs d’entreprises dignes de leurs responsabilité humaine, sociale et économiques.
A.C