Dix-huit ans après les évènements qui ont ébranlé la Kabylie suite à l’assassinat de 126 personnes en Kabylie, à commencer par Massinissa Guermah, un brillant lycéen, Mme Fatima M, exprime un regret dans la transparence totale, ou elle écrit noir sur blanc dans une pancarte « À mes frères kabyles. Pardon de ne pas vous avoir soutenu en 2001 » qu’elle exhibe face aux milliers de marcheurs à la rue Didouche Mourad à proximité de la fac de droit, rappel et interpelle hautement la conscience des responsables. Enseignante du cycle primaire. Consciente de l’importance du geste et de l’échelle des valeurs, elle lance spontanément devant des photographes et citoyens curieux et tout heureux de lire message de fraternité entre Algériens « Je ne suis pas kabyle. Je suis arabe. Mais, je regrette ce qui s’est passé en 2001. Ils nous ont caché la vérité et on ne savait pas qu’il y a eu 126 morts en kabyle pour défendre la démocratie », dit-elle dans un respect des valeurs citoyennes digne de valeurs.
Y.B