Ironie du Sort. Rachid Aissat 57 ans. Célibataire endurci à passé 10 de sa vie au Canada, plus exactement à Montréal 2005-2016 qui a émigré de manière légale, résident permanent puis citoyen Canadien à part entière, raconte son expérience après sept de son retour au bercail: » Mon intégration au Canada est très difficile. Le diplôme algerien n’est pas reconnu. Mais, le diplôme d’équivalence m’a été délivré après deux mois environ avant de commencer le travail dans mon domaine en plus d’autres activités en parallèle afin d’arrondir la fin du mois. Fort heureusement, la vie n’était pas très cher par rapport au pouvoir d’achat » à souligné Rachid Aissat dans un État d’esprit mitigé.
Partagé entre la joie de revenir au pays pour vivre en famille et le regret de quitter le Canada, malgré qu’il garde toujours ses documents de citoyen Canadien, Rachid reflichit milles fois pour revenir la difficulté de sa réintégration dans la vie Candienne.
Fonctionnaire actuellement dans un dispensaire à Alger epsp, notre compatriote relève grandement l’importance de la stabilité professionnelle en Algérie. » A mon âge 57 ans, je n’ai toujours pas un chez sois en mon nom. C’est vrai que je suis trés bien avec mes parents à Beb El Oued et Bab Ezzouar. Mais le sentiment d’absence d’un bien en son nom est différent », selon Rachid Aissat qui n’a pas manqué de souligner la qualité de travail au Canada qui se repose sur la compétence et le point faible de nos société qui recrute parfois pour ne pas dire souvent sur la base des liens familiaux ou personnels.
» Je pense que les jeunes qui sont portée sur l’émigration doivent avoir des formations solides pour se faire respecter dans le monde du travail au lieu de se retrouver dans des postes d’emploi en deçà de leurs formations et compétences professionnelles« .
Sage est discipliné, Rachid est souvent un homme qui sait très bien faire la différence dans ses fréquentations qui constitue pour lui un choix de la vie quotidienne qui hisse le niveau des relations humaines sociales et professionnelles respectueuses. Le phénomène des célibataires endurci touche des milliers de personnes. Chacun ses raisons et ses problèmes, mais la véritable réponse à cette problématique sociale réside beaucoup plus dans l’état d’esprit que les questions de moyens matériels ou financiers.
A.C