Noureddine Ayadi, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique, Ă©claire plus au moins l’opinion public national et international au sujet des dĂ©fis politiques et Ă©conomiques qui s’imposent  » Face aux options qui s’offrent pour faire sortir le pays de la crise Ă commencer par la proposition de la constituante et la pĂ©riode de transition, les pouvoirs publics ont optĂ© pour une dĂ©marche plus sĂ»re et plus rationnelle, afin de rĂ©tablir la confiance et la stabilitĂ© « , a rapportĂ© l’Agence APS. M Ayadi a soulignĂ© que  » l’organisation d’une Ă©lection prĂ©sidentielle transparente, libre et incontestable devant constituer l’amorce d’un processus de rĂ©novation institutionnelle et politique, se prĂ©sente comme une solution idoine pour rĂ©soudre la crise politique que traverse le pays » at-il affirmĂ©. Le choix de l’option de pĂ©riode de transition, implique nĂ©cessairement la mise entre parenthèses des institutions constitutionnelles en place, pour leur substituer des entitĂ©s autoproclamĂ©es, agissantes en dehor de tout cadre juridique et institutionnel. RĂ©pondant Ă la question du journaliste, M Ayadi a indiquĂ© que  » Cela reviendrait Ă mettre en place un pouvoir de fait, improvisĂ©, soumis aux alĂ©as de rapports de forces fluctuants et qui peut ouvrir la voie Ă l’anarchie et Ă l’aventurisme, Ă©galment les ingĂ©rences de toutes sortes et menaçantes pour la sĂ©curitĂ© de l’Etat qui Ă©volue actuellement dans un contexte gĂ©opolitique perturbĂ© et hostile depuis » at-il dit, comme une mise en garde contre tous les dĂ©passements Ă©ventuels. Cette option est, Ă l’Ă©vidence de nature Ă faire perdurer la crise, au moment oĂą le peuple rĂ©clame une issue Ă celle-ci et oĂą le pays a besoin de solution et de stabilitĂ©, a t-il prĂ©venu. Par ailleur, l’option de la prĂ©sidentielle permettra en revanche, « de rĂ©tablir la confiance des citoyens en leurs institutions, Ă©lire un PrĂ©sident de lĂ©gitimitĂ© qui pourra engager le pays dans des rĂ©formes institutionnelles, Ă©conomiques et sociales positif et durable », selon le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique.
Réda/APS