La pression s’est accrue d’avantage sur les militaires au pouvoir au Soudan oĂą une grève gĂ©nĂ©rale de deux jours a commencĂ© ce mardi, Ă l’appel des leaders de la contestation qui rĂ©clament dĂ©sormais la mise en place d’un gouvernement civil », plus de six semaines après la destitution du prĂ©sident Omar al-Bachir. Un climat de tension croissante rĂ©gnait dans la matinĂ©e au Soudan notamment Ă Khartoum oĂą des employĂ©s de l’aĂ©roport, de la Banque centrale, de la compagnie nationale d’Ă©lectricitĂ©, ou encore des fonctionnaires du parquet gĂ©nĂ©ral, ont annoncĂ© leur participation Ă cet arrĂŞt de travail de 48 heures prĂ©vu mardi et mercredi. »Nous sommes lĂ pour dire qu’un gouvernement civil est l’unique solution pour rĂ©pondre aux revendications du peuple soudanais« , a expliquĂ© une dentiste, Hazar Moustafa, durant une marche organisĂ©e avec ses collègues dans le centre de Khartoum pour annoncer leur adhĂ©sion Ă la grève gĂ©nĂ©rale » et Ă la dĂ©sobĂ©issance civile.Ce mouvement de dĂ©brayage rĂ©pond Ă l’appel des leaders de la contestation, après l’impasse dans les nĂ©gociations avec le Conseil militaire de transition au pouvoir.
APS