Entaché un peu plus par la connotation du discours politico-religieux que la concentration syndicale,la première rencontre de la coordination syndicale Algérienne, CSA, s’exprime sur le projet de la nouvelle loi relative à l’exercice syndical en Algérie.
Ce projet de loi fait peur pour l’avenir des syndicats à commencer par la restriction des grèves, au point de voire la dissolution de syndicat pour avoir organisé des grèves sans autorisation préalable. » La position de la coordination CSA va dans le sens de l’intérêt général et national. Pour cela, nous rejettons et nous demandons l’intervention du président de la République pour revoir ce projet et faire participer les partenaire sociaux », à indiqué le premier intervenant représentant le syndicat des imams Ghoul Djamel au siège de l’UNPEF.
Une dizaine de représentants des syndicats présents dont Dr Lyes Merabet du SNPSP revient sur cette première sortie de la coordination CSA. Ce projet de loi est projet liberticide. Nous demandons le retrait de ce projet de loi.
Dr Lyes Merabet s’est concentré aux préoccupations purement syndicales des travailleurs et n’a pas manqué de dénoncer le non non-respect des engagements en allant voter une loi sans tenir compte de l’avis des syndicats. » C’est une marche arrière par rapport à beaucoup d’acquis. On ne peux pas se réunir sans autorisation. C’est contraire à ce qui est consacré dans la constitution. L’administration n’a pas à fixer les mandats ni le nombre aux adhérents« , à déplorer Dr Lyes Merabet. Et d’ajouter qu’il y a contradiction flagrante en matière de déclaration de politique générale et ce que l’on avance dans le projet de loi. Le delai de grève de 45 jours imposé dans la nouvelle loi au lieu de 8 jours, constitue un frein à l’exercice syndical. Le président du SNPSP souligne que le président de la République est saisi officiellement pour le même sujet,en vue de préserver les acquis syndicaux au lieux de faire marche arrière. » Le droit et liberté syndicale sont menacés directement », à conclut le président du syndicat SNPSP. La conférence de presse s’est déroulée avec un nombre très restreint de journalistes par rapport aux précédentes actions syndicale.
A.C