Mohand Arezki Amiri, ancien moudjahid qui n’a jamais fait de carte moudjahid ou bénéficié des avantages. Il a respecté le principe du sacrifice pour le drapeau national. Il a été poussé par les colons français de tuer son fils attaché à un olivier, mais, il a refusé d’obéir. Mohand Arezki a vu son fils, Amokrane mourir devant sois à Ifri, village Tizekht, cne beni Maouche ou la réalisation d’une stèle à la mémoire de 14 martyrs qui sont tombé au champ d’honneur le même jour, à savoir le 24 février 1957. Interrogé sur sa passé révolutionnaire, le moudjahid a dit quelques années avant son décès « On ne peut raconter ce que l’on a vécu durant 7 ans de guerre en quelques heures ou quelques jours. Mais, par contre, il y a un souvenir qui m’a marqué à vie. Je ne l’oublierai jamais jusqu’à la mort », a-t-il répondu à un jeune adolescent qui l’a interrogé sur ce qu’il a vécu durant la guerre de libération nationale. Le défunt Mohand Arezki, poursuit son calvaire sans arrogance « J’ai été capturé par les colons suite à une trahison quelques mois avant l’indépendance nationale. Ils ont utilisé contre moi, toutes les formes de tortures pour révéler les secrets de notre action contre les colons. Mais, ce n’était pas possible de dire quoi ce soit. J’ai fait un serment devant Dieu, ma patrie et mes frères martyrs, donc, j’attendais la mort d’un moment à l’autres pour ne pas céder aux colons ». Face à leurs impuissances de faire parler, le moudjahid authentique Arezki Amiri, ses tortionnaires l’ont emmené au bureau de leur capitaine pour lui disant que Amiri Arezki, ne voulait rien dire, malgré la torture. « A force de souffrir sous la torture, je n’ai pas arrivé même pas à cerner l’image du capitaine qui me disait derrière son bureau. « Sale arabe. Dans quelques mois, vous aurez l’indépendance. Mais, nous vous laisserons les traitres vous gouverner ». Cette phrase assassine a marqué la vie du moudjahid Amiri Mohand Arezki qui a reconnu, effectivement des traitres qui siègent à côté des vrais moudjahidines. Mohand Arezki Amiri, a refusé de s’attabler avec des gens qui ont trahit la révolution durant la guerre et prendre place dans les salles de réunions après la guerre. A partir de cette expérience qu’il a vécu de près, il a juré de ne jamais siéger ni demander la carte de moudjahid pour bénéficier privilège d’un côté et de l’autres coté, on garde le silence contre les traitre hier devenu moudjahid pour l’intérêt matériel et poste politique. 57 après l’indépendance du pays, la question reste posée.
A.C